Je n'en reviens tout simplement pas de la violence démontrée pas certains joueurs de la Ligue nationale de hockey durant les présentes séries éliminatoires.
Ce genre de hockey n'intéresse personne, sauf peut-être les Américains. Des gestes comme ceux de James Neal, Arron Asham, Niklas Backstrom et Raffi Torres, ne font que diminuer ce sport; il le ramène au niveau de la violence gratuite.
Les suspensions et les punitions ne sont pas assez sévères. Avec ce qu'il a fait à Marian Hossa des Black Hawks de Chicago, Raffi Torres ne devrait pas jouer avant Noël 2012. Il est le même genre de joueur que Matt Cooke; ça a pris du temps avant que ce dernier comprenne, je crois que c'est la même chose pour Torres. Après avoir fait tant d'effort pour se rendre jusque-là, les joueurs devraient savoir que c'est un privilège de jouer dans cette ligue.
Mais qui sont les vrais responsables de la recrudescence de violence en série? Peut-être les dirigeants de la ligue.
Il n'y a qu'au hockey que l'arbitrage change à trois reprises au cours de la saison. En octobre, les arbitres pénalisent tout. Avant les séries éliminatoires, ils commencent à laisser passer certaines infractions mineures, comme l'accrochage, l'obstruction, tout en tolérant davantage de rudesse. Puis, en série, c'est la pagaille. Alors les joueurs exagèrent et les arbitres semblent dépassés. Si les dirigeants de cette ligue décidaient une fois pour toutes de garder l'arbitrage semblable d'octobre à juin, on n'en serait pas là. Quand les joueurs sentent le changement dans l'application des règlements, leurs comportements changent inévitablement sur la patinoire.
De tous les sports professionnels, il n'y a qu'au hockey que l'arbitrage change en cours de saison; ça fait un brin broche à foin.
Lo x
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