À propos de ce qui est arrivé hier, dans le match entre les Canadiens de Montréal et les Bruins de Boston, Zdeno Chara est responsable, au même titre que la ligue.
En début de saison, dans une situation semblable, le joueur devait laisser passer le poursuivant vers la rondelle sinon il recevait une pénalité d’obstruction. Depuis quelques parties, les officiels ne sévissent plus en situation semblable. Pourtant, la règle est écrite noir sur blanc.
Hier, Chara avait le choix de laisser passer Pacioretty, il ne l’a pas fait, mais a choisi de le pousser dans la baie vitrée; coupable. La ligue lui donnera probablement deux parties de suspension, alors qu’il en mériterait dix, peut-être plus. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans sa tête, il mesure 2,09 m (6’10’’), peut-être que son cœur ne bât plus assez fort pour bien irriguer son cerveau? Il faut dire que Chara court après Pacioretty depuis les trois dernières parties entre les deux équipes. Résultat du geste de Chara : Max Pacioretty souffre d’une sévère commotion cérébrale et d’une fracture de la quatrième vertèbre cervicale, sans déplacement.
Lorsque j’entends l’entraîneur Julien (un homme que je ne respecte pas, chaque fois qu’il ouvre la bouche, une connerie en sort) dire qu’il n’y a pas eu de coup porté à la tête, c’est d’un ridicule. Il y a quelques années, lorsque Patrice Bergeron a eu sa commotion, il n’y a pas eu de coup porté à la tête, le joueur Coburn de Philadelphie l’a poussé dans la baie vitrée, ce qui revient au même. Si je pousse quelqu’un en bas d’un précipice, je ne lui porte pas de coup à la tête, mais je suis responsable des conséquences, à moins de réfléchir comme Claude Julien ou Zdeno Chara.
Lorsqu’il y a commotion cérébrale, le joueur fautif devrait être suspendu le temps que sa victime revienne au jeu, point final. Matt Cooke ne jouerait pas, Joe Thornton et Zdeno Chara non plus.
Lo x
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