Presse Canadienne
Comme il l'avait fait au gala des Gémeaux, Vincent Gratton a dénoncé les coupes en culture du gouvernement Harper.
Sans surprise, le spectacle des artistes contre les coupes en culture s'est résumé mardi soir en une grande soirée de défoulement contre Stephen Harper et les conservateurs.
Ravages de la guerre, réchauffement climatique, saccage de l'environnement, censure des créateurs, le gouvernement Harper semblait incarner le Grand Satan en personne lors de cette soirée à laquelle ont pris part un peu plus d'une quinzaine d'artistes de tous horizons au Club Soda, à Montréal. « Je ne crois pas qu'il y a des candidats conservateurs ici, quoique j'ai vu quelqu'un avec un sac sur la tête dans la salle », a lancé d'emblée l'humoriste Daniel Lemire, qui a donné le coup d'envoi à la soirée.
L'humoriste s'est payé la tête de la ministre du Patrimoine canadien, Josée Verner, qui a présidé aux compressions d'environ 45 millions $ dans une quinzaine de programmes de soutien à la culture.
De son côté, l'artiste «slam» Queen Ka, a fait valoir que les conservateurs préféraient la guerre à la culture.
« Moi, aux mines antipersonnel, je préfère les mimes professionnels », a-t-elle illustré, dans le langage imagé utilisé par les slammeurs.
L'événement, qui mettait en scène des artistes bien connus du grand public, avait pour but de souligner la solidarité de cette communauté face aux compressions budgétaires dans des programmes d'appui aux créateurs. Les Michel Rivard, Karkwa, Mes Aïeux, Louise Forestier, Vincent Gratton, Ariane Moffat, pour ne nommer que ceux-là, n'ont pas hésité à mettre leur notoriété à profit pour attirer l'attention sur ce qui semble devenir un enjeu électoral.
« Ce n'est pas parce que nous autres on se plaint et on joue aux pauvres, alors qu'on gagne très bien notre vie, a expliqué Michel Rivard. Nous avons fait ce film-là par solidarité pour les gens justement qui ont été victimes de ces coupures-là et qui vont l'être encore si on continue à glisser vers la droite comme on est en train de le faire actuellement au Québec. »
« Il y a toute une relève qui ne verra pas le jour, il y a des films qui ne se feront pas, il y a des artistes qui vont être muselés, et c'est pour eux que ce film-là a été fait », a poursuivi Rivard, chaleureusement applaudi.
P.-S. : Je fais ma modeste contribution en offrant ce petit montage photoshoppé par moi-même. Merci à Léonard De Vinci de m’avoir généreusement prêté son œuvre. L’empreinte indélébile que laisse un peuple dans l'histoire s’exprime par son art et la vivacité créatrice de ses artistes.
Sans surprise, le spectacle des artistes contre les coupes en culture s'est résumé mardi soir en une grande soirée de défoulement contre Stephen Harper et les conservateurs.
Ravages de la guerre, réchauffement climatique, saccage de l'environnement, censure des créateurs, le gouvernement Harper semblait incarner le Grand Satan en personne lors de cette soirée à laquelle ont pris part un peu plus d'une quinzaine d'artistes de tous horizons au Club Soda, à Montréal. « Je ne crois pas qu'il y a des candidats conservateurs ici, quoique j'ai vu quelqu'un avec un sac sur la tête dans la salle », a lancé d'emblée l'humoriste Daniel Lemire, qui a donné le coup d'envoi à la soirée.
L'humoriste s'est payé la tête de la ministre du Patrimoine canadien, Josée Verner, qui a présidé aux compressions d'environ 45 millions $ dans une quinzaine de programmes de soutien à la culture.
De son côté, l'artiste «slam» Queen Ka, a fait valoir que les conservateurs préféraient la guerre à la culture.
« Moi, aux mines antipersonnel, je préfère les mimes professionnels », a-t-elle illustré, dans le langage imagé utilisé par les slammeurs.
L'événement, qui mettait en scène des artistes bien connus du grand public, avait pour but de souligner la solidarité de cette communauté face aux compressions budgétaires dans des programmes d'appui aux créateurs. Les Michel Rivard, Karkwa, Mes Aïeux, Louise Forestier, Vincent Gratton, Ariane Moffat, pour ne nommer que ceux-là, n'ont pas hésité à mettre leur notoriété à profit pour attirer l'attention sur ce qui semble devenir un enjeu électoral.
« Ce n'est pas parce que nous autres on se plaint et on joue aux pauvres, alors qu'on gagne très bien notre vie, a expliqué Michel Rivard. Nous avons fait ce film-là par solidarité pour les gens justement qui ont été victimes de ces coupures-là et qui vont l'être encore si on continue à glisser vers la droite comme on est en train de le faire actuellement au Québec. »
« Il y a toute une relève qui ne verra pas le jour, il y a des films qui ne se feront pas, il y a des artistes qui vont être muselés, et c'est pour eux que ce film-là a été fait », a poursuivi Rivard, chaleureusement applaudi.
P.-S. : Je fais ma modeste contribution en offrant ce petit montage photoshoppé par moi-même. Merci à Léonard De Vinci de m’avoir généreusement prêté son œuvre. L’empreinte indélébile que laisse un peuple dans l'histoire s’exprime par son art et la vivacité créatrice de ses artistes.
Un homme, féru de chars d’assaut et de répression, un scrappeur d’environnement au profit de ses amis les pétroleurs, s’attaque à ces formes d’expression, sans retenue ni honte. D’un côté, il lorgne le pouvoir majoritaire en tentant de reconquérir les Québécois, de l’autre, il tente de réduire l’expression de leur talent.
Fourbe!
Fourbe : déf. Nom Personne qui trompe en dissimulant ses sentiments véritables, en jouant l’honnêteté avec ruse, personne qui manifeste de la perfidie, de l’hypocrisie. Un fourbe d’une malhonnêteté consommée.
Lo x
Fourbe!
Fourbe : déf. Nom Personne qui trompe en dissimulant ses sentiments véritables, en jouant l’honnêteté avec ruse, personne qui manifeste de la perfidie, de l’hypocrisie. Un fourbe d’une malhonnêteté consommée.
Lo x
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