31 mars 2008

Débarque, aïe, ayoye, suite et fin.

Depuis mon involontaire plongeon vers le patio de bois franc d’hier, j’me sens déboîté, démis, disloqué, désarticulé, luxé, démonté, brisé, cassé, démoli, fracassé, mis en pièces, rompu. J’ai l’impression d’avoir cent ans. Me gratter est un exercice douloureux.

Lorsque je réfléchis à ce qui s’est passé, je me sens tellement stupide; je ris à m’étouffer.

Quelqu’un m’a dit que je mes douleurs musculaires seraient plus souffrantes demain.

Beurk!

Lo x

Déchirant…

Ce soir, à la télé de Radio-Canada, j’ai regardé avec tristesse, le retour à quai des marins pêcheurs madelinots. C’était déchirant de voir ses braves gens se soutenir entre eux, devant si grand malheur.

À la suite du naufrage de l'Acadien II, de la mort de quatre de ses occupants, il importe de se poser des questions.

-Premièrement, pourquoi garder tous les marins à bord du bateau qui est remorqué?
-Deuxièmement, pourquoi le brise-glace Sir William Alexander filait aussi vite pendant le remorquage?
-Et enfin, pourquoi personne ne surveillait ce qui se passait à l’arrière du Sir William Alexander?

Est-ce de l’inattention à cause d’un travail routinier?

Aussi, il me semble que la garde côtière devrait reprendre les recherches pour retrouver le marin manquant, Carl Aucoin.

Il faut qu’il y ait enquête publique, afin de faire la lumière sur ce qui s’est passé et surtout, changer la façon de faire les remorquages. Malgré tout, il faut garder à l’esprit que c’est un accident, tout en prenant des moyens pour éviter que cela ne se reproduise.

Lo x

Paysage pastel...


30 mars 2008

Débarque…

J’ai fait de l’élagage aujourd’hui. Dans la cour arrière de la maison, il y a deux énormes pommiers qui trônent au-dessus de tout. Ils ont tous les deux un paquet de flèches et selon ce que j’ai lu sur les pommiers, il faut couper toutes les flèches et n’en garder qu’une seule, pour que l’arbre ne dépense pas trop d’énergie à nourrir toutes ses branches montantes en sève. Il peut dès lors produire de plus gros fruits. Il est nécessaire aussi de tailler les branches qui poussent par en dedans.

Sécateur en main, raquettes aux pieds, j’ai escaladé tant bien que mal l’énorme banc de neige qui recouvre toute la cour. J’en ai profité pour apporter une gratte à long manche afin de déneiger le toit du cabanon.

Le temps était superbe pour faire ce genre de travail et je voulais profiter de ce soleil printanier pour me faire bronzer un peu le visage.

Une fois ce travail terminé, il ne me restait plus qu’à redescendre. J’ai décidé de me servir de la grande gratte, piquée dans la neige, comme d'un piolet. Ainsi, je pouvais me laisser descendre tout doucement vers l’entrée du cabanon. Une grande gratte n’est pas un piolet et je m’en suis rendu compte rapidement. Le bout a lâché et je suis parti vers le bas à toute vitesse. J’ai pris une méchante débarque. Mon corps est tombé lourdement sur le bois franc, hanche et coude en premier. J’ai réussi à retenir ma tête pour ne pas m’assommer sur le plancher. Je me suis relevé tant bien que mal, très chanceux de n’avoir rien de cassé. Par contre, j’ai mal partout, surtout au coude et à la hanche. J’ai mal à la mâchoire, probablement qu’en me voyant partir vers le bas, je me suis serré les dents. J’ai de la difficulté à me déplacer et j’appréhende déjà la journée de demain. Je trouve l’aventure plutôt drôle présentement, mais immédiatement après coup, j’ai eu terriblement peur. J’ai tout le côté droit courbaturé; j’me trouve vraiment stupide de m’être servi d’une gratte comme d'un piolet.

L’Everest, ce n’est pas pour demain!

Sir Lawrence Hillary.

Épinettes...


29 mars 2008

Qu’elle est belle…

…la lumière.

Il m’arrive encore de vivre mes dix ans.

1962, Matane, École Zénon-Soucy.

Pendant la classe, je regarde dehors. Mon esprit divague et rêvasse; j’ai un goût de liberté, de plein air, bien plus que celui de respirer l’odeur de la sœur qui nous enseigne ou celle des copains fils de cultivateurs, qui sentent la bête à cornes. Avoir les fesses collées à ma chaise, les coudes sur le pupitre, avec l’obligation d’apprendre à tout prix six heures par jour, m’exaspère. Je me sens prisonnier de tous ces devoirs, toutes ces leçons, de tant d’obligation. C’est l’époque des règles et des coups de règles.

Mars 2008, Baie-Comeau.

Je regarde dehors. Le soleil dégage ses rayons invitants, comme des bras rassurants pour un bébé en pleurs. Je rêvasse. La lumière est belle, parfaite pour faire de la photo; pas trop puissante, dissimulée derrière un léger brouillard. Je me sens prisonnier. Prisonnier de qui? De moi-même, de cette discipline ancrée en moi depuis tant d’années. Le temps est précieux, encore plus lorsqu’il y a rétribution. Il faut donner pour recevoir, pas l’choix.

À plus tard la récré, le plein air, la liberté, la nature, la photo; ils ne perdent rien pour attendre…

Lo x

Raquetteuse...


27 mars 2008

Le phalène…

Le 17 mars 2008, je vous entretenais du dernier disque de Martin Léon, Le facteur vent. Je vous disais que j’aimais toutes les chansons, que je n’avais aucune préférée.

Changé d’idée. La onzième, Le Phalène, me rend fou présentement. Je l’écoute en boucle, sans arrêt.

Le texte poétique de cette chanson m’ébranle, la mélodie et la musique transcendent la pièce et accompagnent magnifiquement la voix chaleureuse du chanteur, qui dicte les paroles. À un certain moment, de doux chants féminins, en chœur, ajoutent perfection à cette balade. Goût de ciel.

Encore bravo, Martin Léon.

P.-S. : Phalène : Beau papillon nocturne ou crépusculaire.

Lo x

Papillon blanc...


26 mars 2008

Slush…

On a encore reçu de la neige, quinze centimètres de mouilleuse, comme du gâteau gras cuit, de la neige à bonhomme, comme dit Marlène.

Ça m’a donné une idée; j’ai fait un bonhomme de neige, à peu près de ma grosseur. Une fois terminé, je l’ai attaqué; une bonne prise de tête, j’ai cassé son nez (une carotte), je lui ai arraché un œil (un bouton à quatre trous). Puis, je me suis penché, comme un joueur de ligne au football et je l’ai renversé. Ça m’a fait du bien.

J’espère que l’hiver a compris et qu’il sacrera le camp.

P.-S. : C'est une histoire fictive, j'suis pas si fou que ça! Hihi.

Lo x

Crevettes...

J’me sens full crevettes ce soir.

Le restaurant l’Orange bleue offre un spécial crevettes à volonté; un choix de huit sortes de crevettes flambées, servies sur riz et accompagnées de pomme de terre à la grecque et salade. Un vrai délice.

On a droit à plusieurs services de trois parfums à la fois.

Ce soir, mon premier choix s’est porté sur les crevettes sambuca, Tao et ciboulette et citron. Miam.

Les crevettes sont croquantes, pour ne pas dire craquantes, les parfums sont à point, pas trop goûteux, très fins, juste à mon goût.

En deuxième, j’ai choisi encore le parfum Tao (celui que je préfère), tempura et curry. Ça s’est terminé là. Plus de place, le bonhomme est bourré, même pas un minus racoin pour glisser le plus petit des desserts; oublions donc les fromages.

Je vais dormir recroquevillé, comme une crevette, repu, bercé par le sommeil du juste.

Pour ceux de Baie-Comeau que cette dégustation intéresse, ce délice se termine le 31 mars.

Lo x

L'Orange bleue...


25 mars 2008

Chine…

Quel beau et grand pays que la Chine. C’est un endroit magnifique, possédant une géographie superbe, un génie culinaire reconnu partout dans le monde. La civilisation chinoise recouvre un ensemble de pays et de cultures, qui se sont succédés en Asie orientale depuis quatre mille ans sur le territoire de l'actuelle Chine; ça c’est de la diversité et de l’histoire.

Dommage, au niveau du respect des droits de l’homme, leur histoire c’est zéro, rien, honte, répression, mensonge, torture, infamie, trahison.

Contrairement au président du comité international olympique, Jacques Rogue, je ne crois pas à un changement de la part du gouvernement répressif de ce pays, après les jeux de Beijing.

La semaine dernière, l’ambassadeur de Chine en poste à Ottawa, monsieur Lu Shumin, a osé dire que le Canada n’avait pas de leçon à donner à son pays en ce qui a trait à l’indépendance du Tibet, en comparant cette situation avec l’attitude d’Ottawa envers le Québec. Du calme monsieur Shumin, aucune comparaison n’est possible entre ces deux pays, en ce qui concerne le respect des droits de l’homme.

Très cher monsieur l’ambassadeur, tourner sa langue sept fois avant de parler, ça doit se faire aussi en chinois!

Lo x

Marcheur...


24 mars 2008

Enfer blanc…

Depuis que je suis conscient, soit un demi-siècle, je n’ai jamais vécu un hiver avec autant de neige. Des personnes de quatre-vingts ans me disent la même chose.

Lorsque j’escalade le banc de neige en avant de la maison, je suis à hauteur de pignon.

Nous sommes allés faire de la raquette à deux reprises en fin de semaine, en forêt, nous sommes obligés de nous pencher lorsque nous avançons, pour ne pas heurter les branches; nous marchons trois pieds plus haut que la normale.

J’espère que toute cette neige sera fondue en juillet…

Lo x

Pas de classe…

Je suis scandalisé par les comportements violents et polissons tenus par Jonathan Roy, le fils de Patrick, samedi dernier, à Saguenay. Je suis encore plus désolé du fait que se soit le père qui ait incité (pour ne pas dire ordonner) à son fils de se comporter de la sorte. Quel manque de classe! Quel triste exemple d’immaturité!

Je crois que Patrick Roy se croit plus important que le sport qu’il aime. Il devrait démissionner de son poste et s’éloigner de la patinoire à tout jamais; pas assez en contrôle, trop émotif. Son fils devrait être suspendu pour le reste des séries éliminatoires.

J’espère fortement que les Canadiens de Montréal ne retireront jamais le gilet de ce joueur. Je reconnais qu’il a été un grand gardien de but dans la Ligue nationale de hockey, mais comme homme, il est plutôt ordinaire.

Lo x

Boules de neige...


19 mars 2008

Pause pascale…

À partir de ce soir, je prends une pause de quelques jours. Le temps de recharger mes batteries et de me reposer. Je republierai sur ce blogue, mardi le 25 mars.

Merci de votre visite.

Je vous souhaite à tous un bon week-end pascal.

Lo x

Adage…

Qui se ressemble, s’assemble.

Explication : Les individus dotés de qualités et défauts semblables souvent s'associent ou forment des couples.

Je crois à cet adage, en voici deux preuves.

La première.

L'ex-directeur de la Société immobilière du Québec a mené la grande vie aux frais des contribuables. C'est ce qui ressort du rapport du vérificateur général du Québec, Renaud Lachance.

Selon les données contenues dans le rapport, en deux ans, les contribuables québécois ont remboursé 21 000 dollars uniquement en factures de golf et de restaurant.

Déposé aujourd'hui à l'Assemblée nationale, le document met au jour de nombreux cas de dépenses injustifiées de la part des dirigeants de la SIQ, dont l'ex-président Marc A. Fortier.

Lo x

Déçu…

Bof, j’suis déçu!

J’ai installé l’utilitaire de Météo Média, MétéoÉclair, téléchargeable ici, sur mon ordinateur. Il ouvre dès la mise en marche de l’ordinateur, pour ensuite nous indiquer la température en bas, à droite, dans la barre des tâches.

Ce matin, il m’a confirmé que j’occuperais ce week-end pascal avec une pelle dans les mains.

Beurk et rebeurk!

Lo x

Quai, Baie-Comeau...


18 mars 2008

Simonne…

Bonsoir Simonne, j’ai essayé les oranges Minneola, effectivement, elles sont juteuses un peu citronnées et surtout délicieuses.

Lo x

101 ans, le bel âge…

Buster Martin, 101 ans, compte bien participer au marathon de Londres le 13 avril. Le centenaire est plutôt en jambes. Dimanche 2 mars, il a couru le semi-marathon de Roding Valley, dans l’Essex, franchissant la ligne d’arrivée au bout de cinq heures et treize minutes. Il aurait fait un meilleur temps s’il ne s’était pas arrêté pour boire une bière et fumer une cigarette, rapporte ABC News. M. Martin, père de 17 enfants, s’est remis à travailler voilà trois ans, « je m’ennuyais », dit-il. Au lendemain de l’épreuve, il a repris normalement le collier chez Pimlico Plumbers, une entreprise de plomberie où il lave les camionnettes.

Le Brésilien Sebastião de Oliveira, 101 ans, fréquente assidûment son cours d’alphabétisation. « Il a encore des problèmes avec les mots difficiles, mais c’est normal compte tenu de son âge et de ses problèmes de vue », a expliqué au quotidien O Estado de São Paulo son enseignante, Dilamar Savagnago.

Courrier international

Lo x

Pêcheur de crabes...


17 mars 2008

Gaulois…

Malgré que nous ayons au Québec de la graine de Gaulois, nous avons peur en ce moment que le ciel nous tombe sur la tête.

Il y a un vent de paranoïa qui souffle sur le pays. Nous avons eu tellement d’accumulation de neige cet hiver que cela a provoqué l’effondrement du toit d’un entrepôt à Morin Heights, provoquant la mort de trois personnes. Lors du week-end dernier, une autre personne est décédée dans les mêmes circonstances à Shawinigan, en Mauricie.

Je crois qu’il y a déjà eu des effondrements par le passé, mais cette année, nous en entendons parler davantage, probablement à cause du nombre élevé de victimes. Il y a des écoles de fermées, des commerces.

Influençable, ce soir, j’ai pelleté le toit de la maison. La température était parfaite pour le faire. Mais voilà, la neige était très pesante, du gros sel, plein d’humidité. Je ne regrette pas de l’avoir fait, mais je suis complètement exténué, vidé, vanné. J’ai déjà mal à tous mes muscles, imaginez demain et après demain. Mon problème, je suis incapable de travailler lentement; si un voisin m’observe, il doit me trouver complètement marteau. Comme un esclave sur les galères, je pousse, force, grimace, sans prendre de pauses, comme si je voulais mettre toutes les chances de mon côté, pour faire un infarctus.

Pauvre de moi, comme disait Sol.

Lo x

Le facteur vent…

Parlons musique.

Je me suis procuré le dernier disque de Martin Léon, Le facteur vent. J’avais déjà acheté son premier CD, Kiki BBQ, en 2002.

Cinq longues années sans avoir de ses nouvelles, puis, vlan, un nouveau disque. Immanquablement, parce que j’avais adoré le premier, je me suis lancé à corps perdu sur sa dernière création. Quelques écoutes brèves, je le range et l’oublie.

Il y a environ un mois, j’ai recommencé à l’écouter. Merveilleux, doux, brillant, bien fait. De la bonne musique, sans accroc, simple et efficace. Actuellement, ce CD occupe tout mon espace musical et ne laisse rien aux autres. De la première à la onzième pièce, je les goûte, les déguste.

Sur un disque on a toujours des préférées. Sur Le facteur vent, je n’en ai aucune. Elles sont toutes à mon goût.

Un disque à acheter et à apprivoiser.

Merci bien monsieur Léon!

Lo x

Vigne...


16 mars 2008

Dumont…

Je pense que l’on devrait foutre la paix à Mario Dumont sur l’argent que lui paie son parti. Cela ne regarde que lui et son parti. Il n’a pas à faire du bénévolat. Les membres qui ne sont pas content, n’ont qu’à garder leur argent dans leurs poches. Il faudra par contre qu’il ne passe pas de commentaires à ses adversaires dans ce sens.

Je le répète, je ne suis pas un fan de Mario Dumont.

Lo x

Avard, Chromeo et cie…

Quelle bonne émission de « Tout le monde en parle » avons-nous eue ce soir?

Les invités étaient rafraichissants et intéressants.

J’aime la franchise, la générosité et l’intelligence de François Avard. Il est sympathique et dit ce qu’il pense. Il a des couilles et c’est quelqu’un qui a quelque chose à dire. Il ne se prend pas pour un autre, il semble être dans son intérieur comme dans son extérieur, original et authentique.

Les deux musiciens de Chromeo sont une preuve vivante de l’importance de l’amitié, de la force de l’art. Un Arabe et un Juif, amis d’enfance, qui créent de la musique, je crois que c’est un exemple positif pour toute la planète.

J’ai aussi apprécié la présence de Guylaine Tremblay, Réal Bossé, Valérie Blais et Éric Bernier. J’en sais maintenant un peu plus sur le système électoral américain, grâce à Donald Cuccioletta. Seule l’écrivaine Monique Proulx m’a laissé indifférent; trop nerveuse, trop sérieuse, ne sais-je.

J’ai le goût de recommencer à regarder cette émission, car depuis quelques semaines, je ne le faisais plus.

Lo x

Poudrerie sur un toît...

15 mars 2008

Mini…

En se régalant d'une mini pizza pita, nous avons jeté un coup d’œil à la nouvelle Mini Cooper, la Clubman. C’est une Mini familiale, si belle, j’ai succombé à son charme.

Pour ceux qui veulent découvrir cette charmante voiture, c’est par ici. Pour nous amuser, Marlène et moi en avons configuré une Astro Black métallisé, avec des bandes décoratives argent, et les décorations intérieures blanc crème.

Tant qu’à s’amuser, maintenant que vous aurez admiré cette petite merveille, je vous offre ma recette de mini pizza pita.

Pour deux personnes, pas trop gloutonnes.

Ingrédients

2 pains pitas moyens
Sauce tomate au vin blanc
2 tranches de prosciutto San Daniele hachées très grossièrement
Morceaux de tomates séchées émincés
Morceaux de cœurs d’artichaut marinés émincés
8 olives Kalamata émincées
Fromage mozzarella
Fromage parmesan
Fromage bleu Ermite, en copeaux

Préparation

Mettre les pains pitas sur une grande tôle à pizza. Moi j’en ai une avec des petits trous, ce qui rend la pizza croustillante. Étendre la sauce tomate. Ajouter le prosciutto, les olives, les tomates séchées, les artichauts, le fromage mozzarella, le parmesan et finalement des copeaux de fromage bleu.

Cuire au four à 400°F (200°C).

P.-S. : Si un généreux donateur veut bien m’offrir une Mini Cooper Clubman, je lui fais avec plaisir trois minis pizzas pitas. Un gars peut bien rêver…

Lo x

Rivière...


13 mars 2008

Bagnole…

Cet hiver, je vois plein de bagnoles en panne; des gros 4 x 4, des citrons, des autos récentes. Ça sent le pétrole lorsqu’on s’approche d’elles pour les contourner. Je trouve bizarre, que sous notre ère de technologie avancée, l’homme soit incapable de construire un véhicule automobile aussi efficace et fiable à -30 °C qu’à +25 °C. Vous me direz qu’il en est capable, je pense que ces machines ne sont pas à la portée de toutes les bourses.

La mienne, une Mazda 3, lorsque la température descend dans les -25, elle devient un véritable tape-cul, avec les portières qui gèlent et qui grincent, on dirait une minoune de jadis. Au démarrage, elle rote, radote et toussote et après tous ces signes de protestations, elle finit par reprendre vie. Elle n’a que trois ans. J’imagine qu’avec deux ou trois années de plus dans le corps, je ne pourrai même plus entrer à l’intérieur pour la démarrer; les portes seront congelées. La remplacer par un traîneau à chiens, ces p’tites bêtes-là ça fait des crottes, ça roule à la moulée, hum, pas certain.

Météo??? - J’ai demandé à un monsieur d’un âge avancé, si autrefois, il y avait des périodes de pluies en janvier, suivi de périodes de grand froid, comme cette année. Il m’a alors parlé de la lune, avec un charabia compliqué et incompréhensible pour moi, pour finalement me dire que le plus gros changement qu’il a vu de son vivant vient du barrage Manic 5, ou plutôt de l’immense bassin créé par cette structure. Selon lui, la température de la région est beaucoup plus humide depuis l’existence de ce bassin. Il me dit que l’alternance de temps doux et de froid, ça existe depuis toujours. Mais autant de neige accumulée à la mi-mars, c’est plutôt rare, selon lui.

Lo x

Trio...


12 mars 2008

Petite brassée…

♠ Le partie Libéral du Québec paie Jean Charest pour être son chef. Il reçoit 75 000 $ par année. Je crois que c’est tout ce qu’il y a de plus normal. Il n’a pas à être le chef d’un parti politique sans être rémunéré. Je ne vois pas pourquoi il ferait du bénévolat. Que les offusqués par la chose se calme; non, non, je ne suis pas converti au parti Libéral, encore moins un partisan de Jean Charest. Je me souviens bien des lois 130 et 142.

♠ La reconnaissance de l'indépendance autoproclamée du Kosovo constitue une question troublante pour le gouvernement canadien; manque de courage politique de la part des Conservateurs. Ils ont peur que le Québec fasse la même chose que le Kosovo.

Je suis surpris par la tenue du club de hockey des Canadiens de Montréal. Ce n’est pas encore un club qui joue avec régularité, mais il faut avouer que lorsque ça leur tente, ils sont difficiles à battre. Avec le jeune Carey Price devant le filet, ils sont en voiture à cette position pour une décennie. Si les arbitres font leur travail, le club montréalais pourrait aller assez loin en série. Mais le travail des zébrés est inconsistant, ils font souvent la démonstration d’absence de jugement. Go Canadiens Go!

Les motifs invoqués par Vincent Lacroix pour contester en appel le jugement prononcé le 28 janvier sur 51 chefs d'accusation ont été rejetés du revers de la main par le juge Réjean Paul. Go Réjean Paul Go!

Comme un enfant, j’ai grimpé sur le banc de neige devant notre maison. J’avoue que c’est haut; en fait, c’est ce que j’ai vu de plus haut depuis que j’habite ici. J’ai hâte que le printemps me chauffe la couenne. Go Printemps Go!

♠ Les pompiers, les policiers, les soldats qui perdent la vie en faisant leur travail, ça m’attriste. Ce sont des héros.

Ce que j’aime de la fête de Pâques, pas de décoration à l’extérieur de la maison, pas de cadeau compliqué, que du chocolat.

♠ Depuis le sinistre du sous-marin Chicoutimi, environ la moitié de l'équipage a quitté la marine et est à la veille d'être réformé ou figure sur une liste d'invalidité médicale. Ils sont tous victimes d’un mal inconnu. Un peu moins d'une dizaine de marins ont parlé à La Presse Canadienne, à condition de préserver leur anonymat. Plusieurs affirment avoir dû se battre contre la bureaucratie pour faire reconnaître leurs droits à une pension, et certaines de leurs demandes ont carrément été rejetées. Il semblerait que l'équipage ait été exposé à de l'époxy et que ce produit ne soit responsable d'une série de maux de santé.

Lo x

Tempête sur le museau...


11 mars 2008

À mon amie H…

Repose-toi ma belle, tu le mérites tellement.

Je ne veux surtout pas que tu abandonnes, tu as une si belle sensibilité, un bel esprit d’analyse, une intelligence vive. Tu es un être humain porteur d’espoir. Tu as investi temps, amour et persévérance dans ton métier. Tu fais partie de cette race de rêveur, de sauveur de jeunes. Ton expérience vaut une fortune. Tu as tout mon respect. Tu l’as de tous tes collègues.

Quand j’ai su ce qui t’es arrivé, la colère a monté en moi. J’ai eu le goût de te venger. Une amie agressée si gratuitement, je ne l’acceptais pas. J’étais peiné, offensé, offusqué, insulté.

Le pire, c’est que le coupable n’est pas l‘agresseur. Mais plutôt ceux qui ne nous croient pas en danger, ceux qui n’écoutent pas, ceux qui n’essaient pas de changer les choses, ceux qui attendent les événements violents avant d’agir. Ce sont eux les vrais coupables. Ceux qui n’affrontent ni violence ni menace ni agressivité. Ceux qui croient que nous sommes des robots, des surhumains, des magiciens, des insensibles.

Présentement, j’en ai marre, je ne pouvais me taire. Sois certaine, ma très chère H., que je suis derrière toi, que je suis blessé.

Notre métier fait que le chemin que nous parcourons quotidiennement est parsemé d’embûches, d’obstacles et de danger. Nous avons grandement besoin d’être écoutés et entendus.

Il te faut maintenant retrouver la paix, te reposer.

Lo x

Sculpteur...


10 mars 2008

Wii-thérapie...

Lu sur le Web

Flexion-extension, flexion-extension, et on recommence…

Adieu les thérapies usantes : la console de jeu Wii pimente le travail des patients dans un nombre croissant de centres de rééducation, au Canada, aux Etats-Unis ou en Allemagne. Les simulations sportives rompent la monotonie des exercices de musculation ou de coordination. « Contrairement aux autres jeux vidéo, qui ne font travailler que les doigts, la Wii sollicite tout le corps, l’équilibre et la coordination des mains et des yeux », commente Ben Rucks, directeur du service de rééducation au Riley Hospital, dans le Mississippi. « C’est un outil idéal pour les victimes d’infarctus. »

L’adversaire virtuel, à la boxe ou au tennis, crée une émulation qui absorbe le patient et lui fait oublier l’aspect fastidieux et souvent douloureux du travail, note-t-on à l’hôpital de Herrin, dans l’Illinois. Au centre médical militaire Walter Reed, à Washington, la console fait un tabac auprès des jeunes soldats blessés en Irak, grands amateurs de jeux vidéo.

P.-S. : Il faut qu’on se console, il n’y a pas de consoles. Wii ou non, vrai ou faux!

Lo x

Petit pluvier kildir...


9 mars 2008

14 h 51…

Il neige encore. Nous sommes sous un couvert tout blanc. Les vrombissements des souffleurs à neige, des tracteurs de toutes sortes, sont les seuls bruits qui nous parviennent.

À vrai dire, mon weekend fût passé à pelleter, déneiger, gratter, souffler. Pas un seul muscle de mon corps n’a été épargné par tous ces efforts. J’ai un torticolis, un point dans le dos, les genoux craquants. Lorsque je me penche, je me sens comme si j’avais le double de mon âge.

Je regarde dehors et il neige encore.

Marre.

Marre au carré, des pelles, gattes, balai, souffleur, de tout instrument qui sert à déblayer mon petit point sur la terre.

Je me sens comme un puceron sur le dos d’un mouton, je suis perdu, éperdu dans ce monde tout blanc; comme un ange courbaturé, effoiré sur un nuage, à la différence, que lorsque je regarde en bas, pas de terrien, pas de montagne, pas de verdure, que du blanc.

Vivement du vert.

Lo x

Maya la belle...


8 mars 2008

8 mars…

Journée internationale de la femme 2008

Déclaration du Directeur-général de l'OMS, Dr Margaret Chan

Cette année, le thème de la Journée internationale de la femme est axé sur l’investissement pour les femmes et les filles. Il est largement attesté que lorsqu’on donne aux femmes la possibilité de réaliser leur potentiel, les indicateurs sanitaires s’améliorent rapidement, tant pour les femmes elles-mêmes que pour les familles et les communautés. Investir dans les femmes et les filles, c’est non seulement contribuer au progrès socio-économique, mais c’est aussi investir dans le développement sanitaire.

Les femmes sont précieuses pour la santé publique en tant qu’agents du changement. On a compris que les femmes étaient capables de prendre la tête du changement et cette prise de conscience est aujourd’hui au cœur de la réflexion sur le développement. La Déclaration du Millénaire – l’engagement le plus ambitieux jamais pris par la communauté internationale – reconnaît l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes comme des moyens efficaces de combattre la pauvreté, la faim et la maladie et de promouvoir un développement réellement durable. Investir dans les femmes et les filles, c’est investir dans des résultats durables.

Dans les situations les plus difficiles, comme celles que l’on rencontre en cas de conflit ou de catastrophe, les femmes se révèlent être des éléments moteurs fiables, résilients et pleins de ressources, et des forces irremplaçables pour maintenir la cohésion familiale et communautaire et aller de l’avant. Les femmes ont leur façon bien à elles de développer des réseaux sur le terrain et savent comment les utiliser pour satisfaire leurs aspirations personnelles et collectives à une vie meilleure.

Mais si le potentiel des femmes est reconnu au niveau international, il ne sera pas réalisé tant que l’on n’améliorera pas – et souvent radicalement – la condition des femmes dans certains pays et communautés. Trop de facteurs complexes, souvent ancrés dans les normes sociales et culturelles, continuent à faire obstacle à leur possibilité de réaliser véritablement leur potentiel et de bénéficier des progrès sociaux.

Mais cela peut changer: avant tout, en protégeant et en promouvant la santé, nous pouvons aider à améliorer les conditions de vie des femmes et des filles. Nous pouvons les aider à jouer leur rôle si important dans les familles, les communautés et la société au sens large. En cette Journée internationale de la femme, montrons-nous plus que jamais résolus à leur apporter un niveau d’engagement et d’investissement à la mesure de leur potentiel. Nous serons largement et durablement payés en retour.

P.-S. : En cette Journée internationale de la femme 2008, je vous présente une photo récente de celle que j’aime.

Lo x

Marlène...


6 mars 2008

Alcoa…

Presse Canadienne

Après plus d'un an de négociations, le gouvernement libéral de Jean Charest s'entend avec la multinationale Alcoa pour moderniser l'aluminerie de Baie-Comeau au coût de plus de 1,2 milliard de dollars.

Cet investissement doit permettre de remplacer les cuves Soderbergh arrivées à la fin de leur vie et d'augmenter la production de l'usine de 400 000 tonnes à 500 000 tonnes d'aluminium.

Sur la glace depuis cinq ans, le projet de modernisation de l'aluminerie Alcoa, à Baie-Comeau, pourra finalement voir le jour.

Pas moins de 900 emplois étaient en jeu avec ce projet de remplacement des 542 cuves polluantes Soderberg, devenues désuètes.

La contribution du Québec vient sous la forme d'une garantie de prêts de 228 M$ et l'attribution par Hydro-Québec d'un bloc d'énergie de 175 MW, au tarif préférentiel L.

Durant la période de construction, d'ici 2015, 7000 emplois seront créés, mais à terme le projet de modernisation ne créera pas un seul nouvel emploi.

Au contraire, une fois le projet complété, Alcoa comptera 180 emplois de moins qu'aujourd'hui, qui disparaîtront par attrition. L'usine compte actuellement 1630 employés. Mais le premier ministre Jean Charest a déclaré que le problème des prochaines années en serait un de pénurie de travailleurs, pas de pénurie d'emplois.

Selon Jean-Marc Carpentier, analyste en énergie, une vérité toute simple demeure: le premier ministre Charest s'est engagé à livrer à Alcoa jusqu'au milieu du siècle près de 2000 mégawatts (MW) d'électricité à un prix qui ne sera même pas la moitié de ce qui nous en coûtera à ce moment pour remplacer cette même quantité d'énergie. Le calcul est vite fait: cette perte de 6¢/kWh pour une puissance de 2000 MW produit un déficit annuel de plus d'un milliard de dollars. Pour absorber cette seule perte, il faudra majorer les tarifs de tous les consommateurs québécois d'au moins 5%.

P.-S. : C’est le côté moins rose de l’affaire. Mais il faut bien que la région de la Manicouagan profite elle aussi de cette énergie, puisée directement chez elle. Presque tous les gros barrages et les centrales ont été érigés sur son territoire; les pylônes et lignes électriques sont très présents dans ses paysages. Vivre, c’est important; gagner sa vie, l’est tout autant.

Lo x

Jeep de neige...


Personnages...













5 mars 2008

Hummmmm…

Une brise légère me lèche le visage; un papillon virevolte doucereusement entre les branches chargées de fleurs du lilas. Les myosotis envahissent la plate-bande, pointant leur minuscule pistil vers le chaud soleil.

Les agaçantes mouches noires, me tournent autour en grand nombre, affamées par l’attente si longue qu’est pour elles, notre hiver.

Belle journée.

Étendu dans une chaise longue, sirotant une bière légère, j’apprécie cette si belle saison qu’est l’été. Ce délicieux moment de farniente achève; il y a des tâches à faire. Tondre le gazon, balayer le trottoir, peinturer la clôture. Il me faut aussi arracher les mauvaises herbes…

Ces quelques paragraphes ne sont que souvenir de l’été dernier ou projection de celui qui s’en vient, car ce soir j’ai pelleté, gratté, soufflé, balayé de la neige. On a eu tellement de neige. Le pays est blanc.

Il faut garder le moral, la belle période pour faire de la raquette s’en vient. Par beau temps, la présence du soleil est plus longue, les vêtements légers sont de mises, c’est agréable. Surtout ne pas se décourager. D’ici trois semaines, ce sera Pâques, l’escorte par excellence du printemps.

Lo x

Un « Teddy » pour Lise…

Presse Canadienne - L'ex-lieutenante-gouverneure du Québec Lise Thibault est au nombre des récipiendaires des prix « Teddy », décernés chaque année, sur le mode ironique, par la Fédération canadienne des contribuables aux individus ou organismes s'étant le plus distingués en dilapidant l'argent des Canadiens.

« Malheureusement, 2007 a été une autre année marquante au plan du gaspillage gouvernemental », a déclaré Kevin Gaudet, directeur ontarien de la Fédération des contribuables, mercredi.

Au cours de la dixième édition de cette cérémonie, tenue à Ottawa, Mme Thibault a remporté le Teddy 2007 dans la catégorie « gaspillage provincial », pour avoir dépensé plus de 700 000 $ au cours d'activités extérieures à ses responsabilités officielles, dont 129 000 $ en frais d'hébergement et de repas qui lui ont été versés par le gouvernement canadien alors qu'elle touchait déjà des allocations du gouvernement du Québec pour couvrir ces mêmes dépenses.

Mme Thibault avait été mise en nomination par la Ligue des contribuables du Québec. « Nous savions que la candidature de Mme Thibault était de taille, et nous sommes heureux de voir que le reste du Canada a reconnu le zèle avec lequel elle a dépensé l'argent des contribuables à des fins personnelles », s'est réjouie Claire Joly, la directrice générale de la Ligue.

Les « Teddy » sont ainsi nommés en l'honneur de Ted Weatherill, un ex-haut fonctionnaire canadien congédié en 1999 à la suite d'un scandale, pour ses dépenses somptuaires, comme un repas pour deux à Paris, au coût de 733, 43 $.

Lo x

Ciboulette...


4 mars 2008

Histoire d’exutoire…

Je me sentais observé, impossible me dis-je intérieurement, que quelqu’un me connaisse ici, dans ce quartier mal famé, à sept heures de route de la petite ville où j’habite.

J’ai entendu mon prénom, à deux reprises; je connaissais cette voix, j’étais incapable de mettre un visage dessus. Je me suis tourné, ma tête pleine de mille points d’interrogation.

Comme une explosion, le choc des chocs est venu m’arracher de mes pensées.

Je ne l’avais pas revue depuis au moins trois ans. Je la savais en problème, partie pour la grande ville, à la recherche de je ne sais quoi, mais surtout en fuite de sa propre histoire. Puis plus de nouvelles. Le temps fait toujours son œuvre, autant dans le malheur que dans le bonheur.

Elle devait peser tout au plus 40 kilos, maigre, chétive, le sourire habité par des dents cariées, ses yeux bleus perdus dans des orbites creuses comme des mines; ses cheveux sales et mêlés, bicolore, teints, déteints et reteints, afin d’effacer la couleur d’origine, pour cacher toute trace généalogique.

Elle a dit à ses copains : « Ouais, c’est mon éduc! Ben, c’était mon éduc, il est cool. Ah! j’suis content de te revoir! ». Elle m’a pris le bras, c’était sa façon de se coller; elle a toujours été craintive, comme un animal sauvage, tellement victime de maltraitance et d’abus. Ses vêtements dégageaient une odeur de tabac et d’humidité, de vieil appartement, de pauvreté et de misère.

Malgré le fait que je devinais de visu que ça n’allait pas bien, je me suis informé de son état. Elle me répond machinalement que ça va pas pire. « Il y a des jours où ça va, pis il y a ceux où je n’en peux plus ». Je lui ai demandé si elle avait de l’aide. Elle me donne la réponse que j’appréhendais, celle qui me rend triste. « Non, non, tu sais bien que je ne veux pas d’aide, je n’ai pas changé, je veux régler mes affaires moi-même. Pas de crisse d’aide de personne. Toi, je te trouvais drôle, convaincant. Tu as tellement voulu m’aider, plus que mes parents. Mais c’était d’eux que je voulais que ça vienne. Leurs problèmes passaient avant moi, au début je faisais parti de leurs problèmes, puis je ne faisais plus parti de rien du tout. De toute façon, je ne donne pas de nouvelles et je n’en veux pas d’eux. Ma misère me plaît, j’ai mes potes, ils ne me demandent rien, ils tripent avec moi, au diable le lendemain ».

Fallait bien que j’y aille, je lui ai dit que j’étais content de l’avoir revue, je lui ai souhaité la meilleure des chances. Elle m’a dit qu’elle était toujours contente de me revoir, en me serrant le bras.

En m’éloignant, j’ai cru sentir mon cœur se noyer dans la tristesse. Je n’ai pu m’empêcher d’être envahi par un smog de culpabilité. Je n’avais pu inculquer assez d’espoir dans cet être humain, à l’adolescence, pour qu’elle puisse vivre autre chose. Pourquoi est-ce que ma vie était si belle, alors que celle de cette jeune adulte était si difficile.

Ce texte me sert d’exutoire, il me libère de cette tristesse, et vos yeux qui le survolent, font maintenant parti de ma guérison.

Merci.

Lo x

Sculpture sur neige (détail)...


Soldat et coquelicot (Mario Bonneau, auteur)

3 mars 2008

Diversion…

Ce mot vous dit sûrement quelque chose. Lisez ce texte de Jean-Simon Gagné, juste pour vous rappeler que le monde politique s’en sert encore.

Lo x

Le bonheur…

Le bonheur existe, cela ne dure qu’un court instant. Amis parisiens, vous avez la chance présentement d’en vivre un moment, car depuis la mi-février et jusqu’au 22 mars, Jamil Azzaoui, l’auteur-compositeur-interprète-humoriste, est à l’affiche du petit Théâtre de dix heures, une salle historique du quartier Pigalle, rachetée par l’empire Juste pour rire l’an dernier.

Avec son spectacle Pitié pour les femmes, Jamil s’est installé pour 30 soirs dans ce lieu de 140 places, avec la ferme intention de s’y amuser. « Pour l’instant, il y a 40 spectateurs par soir en moyenne, mais ça va en montant et je compte bien finir à guichet fermé », raconte-t-il.

Allez, amis parisiens, rendez-vous voir ce spectacle bonheurifiant.

Lo x

Sculpteur...


1 mars 2008

Petite annonce…

-Échangerais police d’assurance d’un million de dollars contre un vote pour le parti Conservateur. Contactez Stephen au 1-800-conservatricheur.

Lo x

Guillaume…

Avec grande générosité, ce soir, le jeune Guillaume Latendresse, joueur des Canadiens de Montréal, a fait connaître le feeling de l’étourdissement par coup porté sur le pile patate, à Nolan Pratt, joueur des Sabres de Buffalo. Ce fut très agréable à regarder. Bravo Guillaume, Nolan te remercie de lui avoir permis de connaître si grand feeling.

Lo x

USA…

C’est le pays dans le monde qui emprisonne le plus de gens. Un adulte sur cent est incarcéré.

Lo x

Tsar…

En Russie, après le régime communiste, bienvenue au régime poutiniste.

Je n’y connais pas grand-chose en politique russe, mais je crois que Vladimir Poutine est un manipulateur fluorescent. Selon la constitution russe, après deux mandats comme président, il ne peut plus occuper ce poste. Pour contourner la règle, il présente un de ses potes comme candidat à la présidence et il veut occuper le poste de premier ministre. Ce faisant, il fourvoie la population russe et celle-ci s’en rend compte et l’accepte. Ça fait l’affaire de tout le monde.

Le plus grand défi du poutinisme est, qu’avec le temps, le fromage fond, la sauce épaissit, les frites amollissent. C’est ce qui arrivera en Russie.

Lo x