…la lumière.
Il m’arrive encore de vivre mes dix ans.
1962, Matane, École Zénon-Soucy.
Pendant la classe, je regarde dehors. Mon esprit divague et rêvasse; j’ai un goût de liberté, de plein air, bien plus que celui de respirer l’odeur de la sœur qui nous enseigne ou celle des copains fils de cultivateurs, qui sentent la bête à cornes. Avoir les fesses collées à ma chaise, les coudes sur le pupitre, avec l’obligation d’apprendre à tout prix six heures par jour, m’exaspère. Je me sens prisonnier de tous ces devoirs, toutes ces leçons, de tant d’obligation. C’est l’époque des règles et des coups de règles.
Mars 2008, Baie-Comeau.
Je regarde dehors. Le soleil dégage ses rayons invitants, comme des bras rassurants pour un bébé en pleurs. Je rêvasse. La lumière est belle, parfaite pour faire de la photo; pas trop puissante, dissimulée derrière un léger brouillard. Je me sens prisonnier. Prisonnier de qui? De moi-même, de cette discipline ancrée en moi depuis tant d’années. Le temps est précieux, encore plus lorsqu’il y a rétribution. Il faut donner pour recevoir, pas l’choix.
À plus tard la récré, le plein air, la liberté, la nature, la photo; ils ne perdent rien pour attendre…
Lo x
Il m’arrive encore de vivre mes dix ans.
1962, Matane, École Zénon-Soucy.
Pendant la classe, je regarde dehors. Mon esprit divague et rêvasse; j’ai un goût de liberté, de plein air, bien plus que celui de respirer l’odeur de la sœur qui nous enseigne ou celle des copains fils de cultivateurs, qui sentent la bête à cornes. Avoir les fesses collées à ma chaise, les coudes sur le pupitre, avec l’obligation d’apprendre à tout prix six heures par jour, m’exaspère. Je me sens prisonnier de tous ces devoirs, toutes ces leçons, de tant d’obligation. C’est l’époque des règles et des coups de règles.
Mars 2008, Baie-Comeau.
Je regarde dehors. Le soleil dégage ses rayons invitants, comme des bras rassurants pour un bébé en pleurs. Je rêvasse. La lumière est belle, parfaite pour faire de la photo; pas trop puissante, dissimulée derrière un léger brouillard. Je me sens prisonnier. Prisonnier de qui? De moi-même, de cette discipline ancrée en moi depuis tant d’années. Le temps est précieux, encore plus lorsqu’il y a rétribution. Il faut donner pour recevoir, pas l’choix.
À plus tard la récré, le plein air, la liberté, la nature, la photo; ils ne perdent rien pour attendre…
Lo x
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