Le longicorne
est mon ennemi de l’été.
Noir comme Darth Vader
son vol est imprévisible,
désordonné et disgracieux.
Il m’aime ce saligaud,
s’accroche à moi,
comme une épinglette.
Je ne le touche qu’avec une main gantée
ou je l’écrase du pied
avec une rage évidente.
Je cours partout pour l’éviter,
je suis un couard du longicorne
et j’ai honte.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire