À ce temps-ci, les années passées, je me
préparais à faire cuire du crabe des neiges dehors, en savourant une bière
douce bien fraîche.
Ce printemps, le crabe des neiges porte
bien son nom. Impossible de faire la moindre cuisson. Le banc de neige à l’avant
de la maison a quatre mètres de hauteur. À l’arrière, il en reste un bon mètre
et demi.
Les météorologues annonçaient entre dix et
quinze centimètres de neige. Il en tombe sans arrêt depuis lundi. Je les
soupçonne de ne pas nous dire la vérité pour nous éviter de grandes frayeurs. Tous
les jours, je valse rageusement avec souffleur à neige, grattes et pelles,
comme un premier danseur du Bolchoï.
Il me reste seulement deux mots à prononcer :
au secours!
Lo x
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