— Quand je vois notre planète mise en péril pour la seule
raison de la croissance économique;
— Quand je note tristement toutes les guerres de pouvoirs et
de religions, raciales et sauvages;
— Quand je lis que 1 % de la population terrestre
possèdent toutes les richesses, alors que des peuples entiers meurent de faim
et de soif;
Alors cette réflexion de Marguerite Yourcenar prend tout son sens.
Je vois une objection
à tout effort pour améliorer la condition humaine : c'est que les hommes
en sont peut-être indignes.
Lo x
2 commentaires:
Peut-être une " consolation " pour ces objections.
Lorsque nous étions jeunes Lawrence la planète grenouillait aussi de toutes parts. Nous n'avions pas les mêmes possibilités de " tout savoir " puis aussi nous étions fort occupés à explorer notre moi, notre monde aux alentours et plus loin s'il en était possible. En vieillissant, eh bien la perspective change. La vie a aussi changé et notre conscience personnelle n'est plus la même. J'observe mes jeunes voisines impliquées dans leur vie, leur étude, leur voyage, leur espoirs bien nourris et je retrouve " ce style de vie " que nous avions, soit oui Le Monde, mais aussi Oui " à notre vie " pas si moche que ça.
Ici au Québec nous avons vécu, quasiment un " âge d'or " lors des 3 glorieuses. Ce fut un temps dont nous sommes en âge d'effectuer les comparaisons et avec conscience la vision est différente !
Je repense à l'époque de Beau Bommage, et je me dis nevermore y'en aura une pareille, mais ….
G.B.
Vous me replacez l'optimisme à la bonne place Ginette.
Nous avons vécu à une belle époque, peut-être étions-nous trop concentrés sur nos plaisirs et nos espoirs, sans voir le noir de la pauvreté et des guerres ailleurs sur la planète.
J’avais les cheveux longs, je murmurais les Beatles dans ma tête, j’essayais de me débarrasser des restes de catholicisme entrés en moi par osmose, j’avais toute la vie devant moi.
Aujourd’hui, la société vire à droite toute, gouvernements, banques, et multinationales (Power Corp) gèrent la vie de tout un chacun, devenue (la vie) un cheminement individuel égocentrique. Ceux qui veulent en sortir sont abandonnés.
Bon jeudi!
Lawrence
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