Moi qui prends très au sérieux le fait d'écrire et encore
plus celui de publier, moi qui ne peux me détacher d'un texte sans avoir scruté
chaque mot, interrogé le moindre silence, l'idée que je doive traîner comme un
boulet tous ces guillemets dont j'abuse, l'idée que chaque page sombre puisse
alimenter les ténèbres, chaque virgule peser sur la balance cosmique, la vision
de mes entournures boiteuses boitant derrière moi pour l'éternité, tout cela me
remplit d'effroi. Marité Villeneuve
Lo x
Aucun commentaire:
Publier un commentaire