2 décembre 2014

Manifestation à Québec...

Je publie aujourd’hui les photographies que j’ai prises lors de la manifestation contre l’austérité à Québec le samedi 29 novembre dernier.

Cinq autobus de travailleurs affiliés à différents syndicats se sont rendus dans la vieille capitale. Parmi ceux-ci, il y avait le nôtre; un autobus scolaire. Il faut de la volonté mêlée à de la colère pour faire 5 h 30 de manège jaune afin de manifester.

J’ai failli démissionner au départ. J’avais dit à Marlène que si je devais prendre l’autobus scolaire, je restais ici. Sa persistance a eu raison de moi. Ah l’amour...

Nous avons quitté Baie-Comeau à 6 heures du matin, par nuit noire.

Les premières photos ont été prises par la fenêtre de l’autobus sur la Haute-Côte-Nord. Le soleil commençait à poindre à l’horizon. La vitesse et la couleur combinées donnent de beaux effets.

Revenons à l’essentiel. Mes raisons d’aller manifester sont les suivantes.

Je crois que c’est une façon d’exprimer au gouvernement mon désaccord sur ses décisions. Je suis de ceux qui pensent qu’il faut vivre selon nos moyens. Le déficit zéro peut se faire sur une période plus longue, sans l'attitude d'opérateur de tronçonneuse. En ce moment, nous faisons face à un gouvernement qui a décidé à sens unique de sabrer dans les dépenses radicalement, sauvagement, durant les deux premières années de son mandat, pour recommencer à dépenser lors des deux dernières années afin de se faire réélire. C’est évident comme le groin dans la face d’un cochon. C’est ce que j’appelle la maladie du pouvoir.

Il y a le fait que j’en ai marre des mensonges et du dictat de nos fausses démocraties. Ce gouvernement, grand organisateur du foutoir général, a menti à la population en faisant des promesses non tenues. Il est majoritaire et il en profite pour prendre des décisions que son peuple refuse; exactement comme les dictatures russes et chinoises.

Plusieurs coupures se font afin d’ouvrir la porte au secteur privé, ces grands argentiers amis des libéraux.

Parlant d’austérité, il est important de lire cet article du journal Le Devoir qui nous dit que l’austérité n’est pas nécessairement la solution aux problèmes.

Pour ceux à qui il reste un tantinet de mémoire, je vous fais remarquer que toutes les crises qui ont cicatrisé le Québec ont eu lieu alors que le Parti libéral gouvernait. À commencer par les contestations étudiantes de 1968. Puis il y a eu la crise d’octobre en 1970; la pire de toutes qui a obligé Trudeau a proclamer la Loi sur les mesures de guerre; triste souvenir. La dernière désorganisation majeure s’est déroulée lors du printemps érable de 2012, alors que le manipulateur John-James Charest était en poste. Sont-ils en train d’en provoquer une autre?

La question se pose.

























2 commentaires:

Jocelyne D a dit...

Quel bon texte et quelles magnifiques phots . Bravo !!! C'est incroyable ce qui se passe en ce monent . Au moins le peuple semble réagir cette fois , espérons juste qu'aux prochaines élections ce même peuple sortira voter
Jocelyne

Lawrence a dit...

Merci Jocelyne pour tes mots. Comme toi, je vis d'espoir que la population se souvienne.

Il reste quand même quatre ans et ce gouvernement a toujours 30% du vote garantie, ce qui est décourageant.

Lo x