J’aime Daran. J’aime ses mots, ou plutôt ceux de Pierre-Yves
Lebert, Christophe Miossac (Le monde perdu) et Moran (L’exil). J’aime sa
musique, j’aime sa voix.
Rien de compliqué sur cet album, que l’essence, l’essentiel.
À l’heure où plusieurs artistes se lancent dans des
musicalités hyperorchestrées et planantes, Daran nous ramène les pieds sur
terre, assis enlacé entre l’amour et l’amitié. Ses douces mélodies se glissent
en équilibre fragile sur les mots, comme un funambule gracieux sur son fil.
Et sa voix. Un don de la nature. Pleine de douceurs, d’aspérités
légèrement rugueuses.
Il y a dans la mémoire de ma vie, des souvenirs que
cet album met en image.
Merci Daran pour ce magnifique cadeau, qui m’arrive aux
portes de l’hiver et à l’automne de ma vie.
Lo x
Daran, Le
monde perdu
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