27 avril 2014

Brume en mots…

— C'est l'incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume. Oscar Wilde

— Par malheur, les plus vrais, les plus bienfaisants des sentiments ne peuvent vivre que dans un grand silence solitaire, au plus obscur de nos chairs, de nos sangs, de nos brumes. Henri Gougaud

— On ne peut étudier que ce qu'on a d'abord rêvé. La science se forme plutôt sur une rêverie que sur une expérience et il faut bien des expériences pour effacer les brumes du songe. Gaston Bachelard

— Moi, j'aime voir le soleil se lever, les brumes partir. Je regarderais jusqu'à la fin des temps, c'est mieux que du cinéma. C'est en vrai. Il faut savoir regarder. [...] Je regarde le temps qui bouge. Henri Cueco

— Nos rêves de vie ressemblent à ces hautes montagnes qui apparaissent si belles dans l'éloignement et dans la brume argentée de l'horizon : à peine, hélas ! En gravit-on les sommets, qu'il faut se hâter d'en redescendre. Lucien Arréat

— La plupart des incompris le sont pour n'être pas nés en leur temps. Ils retardent ou ils avancent. Les événements auxquels ils étaient destinés se sont déroulés dans le passé, ou se dérouleront dans les brumes du Futur. C'est pourquoi des hommes et des femmes ont souffert de les attendre en vain, ou mourront en les invoquant. Pierre Aguétant

— Ce qui abrège les jours, c'est la lourdeur de l'âme, et ces brumes où la tristesse l'enveloppe. Rodolphe Töpffer

— La brume se déride, l'air joue avec la plante, la corolle ouvre son corsage, l'espérance s'habille à neuf, les caresses sortent de leur sommeil, les rêves voltigent dans l'air, la nature se réveille et le printemps naît. Anne Barratin


Lo x

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