À – 30º Celsius, c’est ainsi que je me sens.
Lors des grands froids, il faut porter plusieurs couches au
dire des pros du plein air. C’est ce que je fais.
Avec un chapeau en lapin de la Beauce (une façon drôle de
dire que c’est du poil synthétique), un cache-cou (ou cache-visage), le
capuchon de ma veste, mes lunettes soleil, je n’ai que le nez au vent.
Je marche au son de mes pas qui craquent la neige, des ouiche
ouiche de mes pantalons qui frottent après ma veste.
Je rencontre quelques personnes, qui répondent avec «
chaleur » à mes salutations.
L’air boréal assèche ma gorge et brûle l’intérieure de mes
narines. Il faut être un peu fou pour faire une randonnée par grand froid. Je
n’ai pas de problème avec la folie, surtout la mienne.
Aujourd’hui, il n’y a pas d’enfant qui patine sur la glace
extérieure ni de gamin qui glisse sur les bancs de neige.
Quelques voitures circulent au centre-ville, on dirait
qu’elles chauffent au bois tellement elles font de la fumée.
La mascotte marche dans une ville désertique, comme dans les
vieux westerns.
Lo x
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