Syrie est le mot le plus entendu
sur toutes les plateformes d’information.
La question qui occupe toutes les
lèvres : les pays occidentaux devraient-ils aller y guerroyer?
Ou encore, Obama doit-il permettre
des frappes ciblées?
Cette situation porte à réflexion,
même pour un simple citoyen québécois vivant sur la Côte-Nord du fleuve
Saint-Laurent, à l’abri de ces tempêtes de violences.
Bombarder ou ne pas bombarder,
telle est la question.
En Syrie, quelqu’un a utilisé les
armes chimiques pour assassiner ses semblables. Qui? Nul ne peut le dire avec
certitude. Quand j’ai vu ces enfants morts, comme en train de dormir, j’ai
blasphémé, accusé et traité Bashar el-Assad de tous les noms. Colère, réflexe
de révolte. Ai-je accusé le bon coupable?
J’étais complètement démonté de
savoir qu’une bête, certainement pas un humain, avait permis pareil massacre
dans le but ultime de faire des avancées dans cette guerre qui s'éternise.
Peut-être ce geste immonde servait-il à alerter l’opinion internationale?
Avons-nous un devoir morale d’intervenir?
La guerre est une plaie qui ne se
referme pas. Elle irradie, gangrène, excite la haine et le racisme. Elle fait
des milliers de victimes, semant mort et destruction, obligeant des humains à
se réfugier dans d’autres pays (à mourir d’une autre façon), à vivre sous la
tente dans la misère et la maladie. Personne ne peut nier cette affirmation.
Deux mots le prouvent tristement : Irak et Afghanistan. D’autres mots
pourraient s’y ajouter en fouillant un peu en Afrique et du côté de la
Palestine.
La guerre appauvrie de mille manières
les populations qui en sont les victimes. Elle enrichit d'autant de façons les
marchands d’armes des puissants lobbys des pays riches qui les fournissent.
Pourquoi croyez-vous que les Américains ont le nez fourré dans presque toutes
les guerres de la planète? Dollar$ est la réponse.
Pendant qu’un petit groupe se
prélasse dans la richesse, plusieurs milliers d'humains souffrent et meurent.
Nous devons intervenir par la
négociation et l’entente. Ne pas ajouter de victimes à cette abjecte
abomination est la plus grande démonstration d’humanité.
Non, la guerre n’est pas un jeu.
Lo x
2 commentaires:
Bonsoir Lawrence !
Sérieux sujet de réflexion dont nous sommes des millions à y penser présentement.
G.B.
Ça s'est calmé depuis quelques heures, heureusement!
Lo x
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