9 septembre 2013

La guerre n’est pas un jeu…


Syrie est le mot le plus entendu sur toutes les plateformes d’information.

La question qui occupe toutes les lèvres : les pays occidentaux devraient-ils aller y guerroyer?

Ou encore, Obama doit-il permettre des frappes ciblées?

Cette situation porte à réflexion, même pour un simple citoyen québécois vivant sur la Côte-Nord du fleuve Saint-Laurent, à l’abri de ces tempêtes de violences.

Bombarder ou ne pas bombarder, telle est la question.

En Syrie, quelqu’un a utilisé les armes chimiques pour assassiner ses semblables. Qui? Nul ne peut le dire avec certitude. Quand j’ai vu ces enfants morts, comme en train de dormir, j’ai blasphémé, accusé et traité Bashar el-Assad de tous les noms. Colère, réflexe de révolte. Ai-je accusé le bon coupable?

J’étais complètement démonté de savoir qu’une bête, certainement pas un humain, avait permis pareil massacre dans le but ultime de faire des avancées dans cette guerre qui s'éternise. Peut-être ce geste immonde servait-il à alerter l’opinion internationale? Avons-nous un devoir morale d’intervenir?

La guerre est une plaie qui ne se referme pas. Elle irradie, gangrène, excite la haine et le racisme. Elle fait des milliers de victimes, semant mort et destruction, obligeant des humains à se réfugier dans d’autres pays (à mourir d’une autre façon), à vivre sous la tente dans la misère et la maladie. Personne ne peut nier cette affirmation. Deux mots le prouvent tristement : Irak et Afghanistan. D’autres mots pourraient s’y ajouter en fouillant un peu en Afrique et du côté de la Palestine.

La guerre appauvrie de mille manières les populations qui en sont les victimes. Elle enrichit d'autant de façons les marchands d’armes des puissants lobbys des pays riches qui les fournissent. Pourquoi croyez-vous que les Américains ont le nez fourré dans presque toutes les guerres de la planète? Dollar$ est la réponse.

Pendant qu’un petit groupe se prélasse dans la richesse, plusieurs milliers d'humains souffrent et meurent.

Nous devons intervenir par la négociation et l’entente. Ne pas ajouter de victimes à cette abjecte abomination est la plus grande démonstration d’humanité.

Non, la guerre n’est pas un jeu.

Lo x

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonsoir Lawrence !

Sérieux sujet de réflexion dont nous sommes des millions à y penser présentement.

G.B.

Lawrence a dit...

Ça s'est calmé depuis quelques heures, heureusement!

Lo x