8 août 2013

Félixeries du 8 du 8 1988…


— On court à celui qu’on aime. À celui qui nous aime, on marche.

— La calomnie est une guêpe. Pour t’en défaire, laisse-toi piquer.

— L’oisif et le paresseux ne font rien, mais le premier sait ce que font les autres.

— Dialogue : conversation à deux. Mais nous monologuons tous; c’est le siècle de la gueule qui parle et des oreilles bouchées et personne ne comprend l’autre, je vous remercie.

— On happe les secrets et on les savoure dans un coin.

— Certains soirs, quelqu’un viendrait me tuer et je lui dirais merci. Mais certains autres, je reculerais quatre armées qui me parlerait de mort.

— Il est parti en fouettant ses chevaux

    son grand manteau pendait hors du traîneau
    à l’épouvante sa rage dans son dos
    il est revenu avec des tas de cadeaux.
    Mais sa maison était vide…

Lo x

2 commentaires:

Jocelyne Desrosiers a dit...

Cher Félix , mon plus lointain souvenir c'est d'avoir entendu, pour la première fois, sa belle voix et son accompagnement unique à la guitare chez grandmère Marie Louise sur la radio d'oncle Charles . Je devais avoir 7 ou 8 ans . Je l'ai tout de suite aimé.

Lawrence a dit...

Merci Jocelyne, pour ton si beau souvenir!

Lawrence