La fin du monde se pointe dans deux jours.
D’après le calendrier maya.
D’après le calendrier de Telus que j’ai
reçu hier, ça n’aura pas lieu.
Telus ou Mayas, qui dit vrai?
Est-ce que le soleil qui réchauffe et
éclaire notre planète s’éteindra pour nous laisser congeler instantanément? Ou
explosera-t-il, quadruplant ainsi sa puissance pour nous calciner comme des
saucisses sur un BBQ? Y aura-t-il une collision entre une immense comète et la
Terre?
Plus sérieusement, j’espère du plus profond
de mon coeur la fin d’un monde qui assassine ses enfants comme à Newtown, qui permet
l’enrichissement de certains aux dépens des autres par corruption et
malveillance, qui favorise l’essor économique à tout prix en polluant et
détruisant l’environnement. Pour un monde meilleur, il est essentiel que
cessent les guerres entre les peuples et celles menées par des intégristes
religieux.
Cette année, comme toutes les années, la
fin du monde surviendra dans la vie des enfants qui doivent s’inventer des
cadeaux pour être comme les autres, de ceux qui vivront cette période de
réjouissance dans la violence et la pauvreté, ces enfants plein d’espoir qui
ne sont coupables de rien.
La fin de ce monde pour un monde meilleur,
ce serait déjà ça.
Lo x
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