À 22 h 36, le 8 novembre,
j’écoute la partie musicale de la chanson L’existoire de Richard Desjardins. Un
rythme sud-américain qui me réchauffe le coeur et stimule mon imaginaire.
La petite cour de la maison devient un
étang aux crocodiles, les pommiers des palmiers chevelus, le gazon une terre de
couleur rouge à ocre. J’entends des rires d’enfants heureux, des cris d’oiseaux
exotiques que je n’ai jamais vus.
Grâce à la musique, je glisse sur les cinq
fils de la portée, bien accroché au S de la clé de sol, sautant des notes
blanches aux noires, le corps de travers sur les croches, un dièse dans les
cheveux.
Seul bémol à cette illusion, la fin de la
mélodie.
Lo x
Aucun commentaire:
Publier un commentaire