La ministre de l’Éducation Line Beauchamp demande à la Classe (Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante) de condamner explicitement la violence commise lors de certaines manifestations, si elle veut discuter avec elle, au même titre que la FEUQ (Fédération étudiante universitaire) et la FECQ (Fédération étudiante collégiale).
Personnellement, je trouve cette exigence immature, enfantine. Ça fait un peu « Mon père est plus fort que l'tien! » Ça manque de sérieux, ça ne donne pas l'impression d'un gouvernement qui veut régler quelque chose. Ça fait « Diviser pour mieux régner. » On voit venir ce gouvernement à cent lieux avec leur essai de contrôle d'opinion publique. Ça me rappelle beaucoup la tenue d'une commission d'enquête sur l'industrie de la construction qu'ils ont essayé d'instituer à leurs façons, pour finalement accepter la volonté du peuple. Ça fait petite magouille, petit entêtement d'un petit gouvernement.
Moi, je m'en fous de l'exigence de la ministre, qui est en fait l'exigence de Jean Charest.
Monsieur Charest et Madame Beauchamp, arrêtez de tergiverser sur des contenants de petits orgueils, soyez meneurs et organisez une rencontre avec les trois organisations étudiantes, une fois pour toutes, en démontrant de l'ouverture et de l'intelligence.
Nos étudiants sont notre plus grande richesse. Ils s'instruisent et transmettront leurs connaissances et leur savoir aux générations suivantes, et ainsi de suite pour des années à venir. Il y aura inévitablement transmission intergénérationnelle de cette intelligence. Ils sont immensément plus importants que votre Plan Nord; contrairement aux richesses naturelles, il n'y aura pas tarissement et assèchement.
Lorsque les leaders étudiants s'expriment, leurs arguments sont convaincants, raisonnables et justes. Ils démontrent une maturité que je n'ai pas encore vue, lue et entendue de votre gouvernance depuis le début de ce conflit.
Lo x
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