J'ai fait de la raquette pendant deux heures, en forêt, sur une piste accidentée.
Le retour fut difficile.
Lorsque je pique du nez en marchant, que mes raquettes pointent dans la neige à tous les dix pas, que je commence à avoir chaud même par -20 °C, je suis fatigué. Pour oublier ma fatigue afin que le chemin du retour paraisse moins long, je plonge dans mes rêveries.
Rendu à la maison, j'avais à peine assez d'énergie pour éplucher une orange.
Ce soir, je vais bien dormir. Je ferai peut-être de la raquette… …en rêve; pas besoin de compter les moutons avant d'aller rejoindre les bras de Morphée.
Lo x
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