11 août 2011

Félixeries…

— La maison pleine d’enfants où l’on entend le tic-tac de l’horloge que la nuit.

— S’il est puissant, ses amis deviennent des favoris. Existe-t-il le chef qui favorise le talent de son ennemi?

— Certains auteurs ne filtrent pas leur langage comme certains ne filtrent pas leur eau et nous font boire des saletés.

— Quand il dit : « Nous autres les ouvriers, on vit comme ci et ça, on fait ci et ça… », il m’oublie. Je me sens hors la société, comme la branche tombée de l’arbre.

— Je partirais volontiers demain pour six mois, garder des chèvres en haute montagne.

— Sous le projecteur, on ne voit pas les autres.

— Parfois je suis comme dans une chambre sans porte. Même si je criais au secours, qui viendrait et comment? J’ai maçonné de mes mains cette solitude.

Félix Leclerc, Le calepin d’un flâneur

Lo x

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