Naissance.
La Ville de Québec veut se doter d’un nouvel amphithéâtre. Le maire Régis Labeaume en fait la promesse à la population de sa ville.
Évolution.
— La Ville et la province de Québec contribueront 50 % chacune au financement de l'amphithéâtre de Québec, jusqu'à concurrence de 400 millions de dollars.
— Il y a entente entre la Ville de Québec et Quebecor Media pour la gestion du futur amphithéâtre.
— Denis De Belleval et Alain Miville de Chêne contestent l'entente entre Quebecor et l'administration Labeaume sur la gestion du nouvel amphithéâtre. Ils remettent en question la légalité de cette entente. Premièrement, parce que la Ville n'a pas le droit de construire un immeuble aux fins de la louer à une entreprise commerciale et deuxièmement, parce l'entente prévoit l'équivalent d'une exemption de taxes pour Quebecor. Pour eux, l'entente est illégale et immorale. Ils demandent donc au maire Labeaume et au ministre des Affaires municipales de l'annuler, à défaut de quoi, ils disent qu'ils vont passer par les tribunaux pour la faire casser.
— Le gouvernement de Jean Charest s'apprête à inclure le projet de loi 204 dans une loi omnibus, Denis de Belleval évoque la possibilité de contester la constitutionnalité de la loi qui sera adoptée.
— Parrainé par la députée péquiste Agnès Maltais du Parti Québécois et appuyé par Pauline Marois qui en est le chef, le projet de loi 204 stipule que l'entente de principe est conforme à la Loi sur les cités et villes, ce que contestent ses détracteurs, dont l'ex-directeur général de Québec Denis de Belleval.
— Le député de Québec solidaire Amir Khadir s’oppose à l'adoption du projet de loi, qui requiert l'unanimité de l'Assemblée nationale.
— Pierre Karl Péladeau rencontre la presse pour annoncer l’arrivée de la nouvelle chaîne TVA Sports dès cet automne.
— Pauline Marois veut les votes des comtés de la région de la ville de Québec à tout prix, même si elle doit s’aliéner une partie importante de son caucus.
— Louise Beaudouin, Lisette Lapointe, Pierre Curzi et Jean-Martin Aussant quittent le Parti Québécois en critiquant la direction.
— D’autres députés du Parti Québécois menacent d’en faire autant.
Conclusion.
— L’option souverainiste si chère à mon cœur implose.
— Les fédéralistes exultent.
— Pierre-Karl Péladeau aura un club de hockey professionnel et l’offrira sur TVA Sports.
— Régis Labeaume aura tenu sa promesse.
— Jean le fourbe Charest, le pire premier ministre de l’histoire de la province sera réélu, c’est la déchéance.
Mon opinion.
Dans un pays évolué, on ne peut changer les lois qui existent selon notre bon vouloir et nos besoins du moment; ça laisse un goût dictatorial, presque anarchique. Depuis l'adoption de la loi 76 sur la transparence des appels d'offres en 2010, les règles ont changé. Or, le projet de loi 204 met l'entente Labeaume-Quebecor à l'abri de ces nouvelles dispositions.
Le projet de loi 204 vise à empêcher la contestation de contrats qui ne sont pas encore rédigés; gênant!
Je crois que la ligne de parti est un des facteurs qui minent actuellement la capacité des citoyens de s'associer à la politique; c’est rétrograde et antidémocratique.
Si dans 20 ans, le club de hockey n’est pas rentable, PKP pourra le vendre 550 millions en mettant l’argent dans ses poches. Ça ne vous rappelle pas quelque chose?
Moi, je me souviens.
Une bactérie s’infiltre dans le corps sain d’un être vivant et évolue jusqu’à lui rendre la tête difforme.
Lo x
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