6 janvier 2011

Félixeries…

- Recette pour se faire croire qu’on est fort : s’entourer de faible.

-En avoir plein le dos comme un alpiniste.

- On a pris des oiseaux, on les a plongés dans des bassins et on leur a dit : « Faites des acrobaties dans l’eau. » On a lancé des phoques en l’air et on leur a dit : « Volez. » Alors, ça fait des cadavres comme je te dis.

- Depuis qu’il est devenu important, il se conduit mal. Sa place était subalterne.

-Pour passer le ruisseau
je te prends sur mon dos
mais largeur pour me plaire
serait largeur de mer.

- « Adieu jeunesse » ne se dit pas. Tant qu’on peut on s’attarde sur le seuil. Derrière des dentelles, des lunettes, des perruques, des cols, des guêtres, des guimpes, des bijoux, on dissimule ce qui fane.

- Histoire : Un apprenti-électricien avait réussi une petite machine de la forme d’un cadre, laquelle fournissait pour rien chaleur et lumière dans la maison où on la suspendait; mais aussi cette machine prenait feu quand elle entendait un mensonge. Une semaine après le lancement de cette invention, il n’y avait plus de maison sur terre.

Félix Leclerc, Le calepin d’un flâneur

Lo x

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