10 novembre 2010

Félixeries…

- Il fuyait la misère comme on fuit la police. Quand même, elle l’a rejoint vers l’âge de cinquante ans.

- On parque sa première auto sous la fenêtre pour l’apercevoir au réveil.

- « J’ai mûri mon âme », pour « j’ai réfléchi ». (Mon père)

- Il traîne à l’arrière, ou il court devant, parfois il marche un petit moment à nos côtés. (Le bonheur)

- Il y a des poètes qui travaillent avec des plans, d’autres sans plans, d’autres pas du tout.

- Un savant place cette annonce dans le journal : « Échangerais tout ce que je sais pour ignorance. » Un ignorant se présente, ils échangent leur place. Le savant meurt d’ennui et l’ignorant de peur.

Le calepin d’un flâneur, Félix Leclerc.

Lo x

Aucun commentaire: