Lorsque je suis revenu d’un petit déjeuner au resto vendredi, aux environs de dix heures, quelle ne fut pas ma surprise de remarquer des pistes de lièvre (ou de lapin) partout dans la cour arrière de la maison? Je pensais bien avoir la berlue. La cour est clôturée tout le tour, le lièvre a réussi à passer sous une latte plus courte et il ne trouvait plus son chemin pour sortir. Il a piétiné partout, a uriné et déféqué. D’après la grosseur des pistes, c’est un petit de l’année. À moins que ce soit le lapin d'un voisin; malheur à lui, ses jours sont comptés, car les lapins domestiques ne peuvent résister au froid comme les lièvres.
Mon amoureuse a observé les pistes et mon voisin aussi. Il arrive que la nature nous surprenne par sa violence, elle nous étonne tout autant par originalité et sa merveilleuse beauté.
Lo x
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