10 août 2010

Drôle de planète…

Faites le plein au téléphone. Dépassées, les cabines téléphoniques ? Pas à Madrid, où l’on peut y recharger sa voiture électrique grâce à une prise ad hoc. La capitale de l’Espagne a inauguré début juin la première borne de ce nouveau réseau de distribution. Cette cabine située en banlieue, près du siège de l’opérateur Telefónica, est dotée d’une place de stationnement réservée aux utilisateurs de véhicules zéro émission. D’ici à la fin de l’année, trente points d’appel devraient être équipés. Durant cette phase pilote, le chargement s’effectuera gratuitement grâce à une carte délivrée par la municipalité. À terme, le maire de Madrid, Alberto Ruiz-Gallardón, compte doter la capitale de 500 points de chargement. La formule devrait être étendue à d’autres villes : environ 15 000 des 60 000 cabines espagnoles disposent des infrastructures nécessaires pour installer ce type de dispositif sans intervention lourde, indique le quotidien 20 Minutos. Et rien n’interdira d’y passer – aussi – un coup de fil.


Droit de l’homme. L’accès au haut débit est désormais un droit fondamental et opposable en Finlande. Chaque citoyen devra pouvoir bénéficier d’une connexion minimale de 1 Mbit/s. Tous les habitants devraient être dotés d’une connexion à 100 Mbit/s d’ici à 2015, note la BBC. Déjà 96 % des habitants sont reliés au réseau.


Embouteillage. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut faire la fête sur l’autoroute. Le dimanche 18 juillet, en Allemagne, trois millions de piétons ont remplacé les 150 000 véhicules qui circulent quotidiennement sur l’A40. Un tronçon de 60 kilomètres entre Dortmund et Duisburg avait été interdit aux voitures dans le cadre de La Ruhr, capitale de la culture européenne 2010. Au programme des festivités : musique, théâtre, folklore, sport, et pique-nique géant. Vingt mille tables avaient été dressées sur l’asphalte, qui a été rendu à la circulation le lendemain matin.


Dites-le avec des fleurs. Malfrats, laissez vos calibres au vestiaire. Une banque new-yorkaise s’est fait braquer par un cambrioleur armé d’un bouquet de fleurs. « Donnez-moi tous les billets de cent et de cinquante – ne jouez pas au héros », intimait le Post-it collé à l’arme du crime (glaïeuls, chrysanthèmes et marguerites). L’homme, sorti de la Bank of Smithtown avec 440 dollars, en est à son second braquage floral. La première fois, il avait sévi au guichet avec un mot collé à une plante en pot. Butin : 2 325 dollars.


Lo x

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