Ordinairement, la rivière Amédée gèle aux environs de Noël. Il y a trois jours, la glace commençait à se former. La semaine dernière, tous les jours, j’allais vérifier si le moment magique de la traversée de la rivière approchait.
Puis, voilà la pluie.
Hier et aujourd’hui, j’aurais pu changer mes raquettes pour des skis nautiques. Le gel de la rivière pour le congé des Fêtes, c’est fini, nenni, rien, nul, eau vive.
Entre les deux secteurs de la ville, le long de la rivière Manicouagan, il y a de l’aménagement à faire. Tous ceux qui y font de la raquette en hiver peuvent témoigner de la beauté des lieux.
J’imagine, je rêve…
Un pont piétonnier enjambe la rivière. Le sous-bois est aménagé. Les gros sapins offrent leur ombre aux amoureux. Il y a des tables de pique-niques et des bancs placés un peu partout, dominant l’estuaire des deux rivières. Une piste de randonnée pédestre se rend dans le secteur est. Une installation d’arbre en arbre attire les plus téméraires. Un quai aménagé au vieux poste fait de l’estuaire de la rivière, un endroit idéal pour y pratiquer le kayak et le canoë. La vieille bâtisse, qui sert présentement aux amateurs de pétanque, a été aménagée et abrite maintenant un restaurant, un bar et quelques allées pour les amateurs de ce sport. Une terrasse permet à ceux qui préfèrent le soleil de s’y rafraîchir. L’hiver, on peut maintenant pratiquer la raquette, dès les premières neiges. On peut se réchauffer au resto et déguster un café latté.
Driiiiiiing! Il faut bien finir par se réveiller et faire face à la réalité; rien de tout cela existe.
Plusieurs villes du Québec rêvent d’avoir un site aussi extraordinaire à offrir à ses citoyens et aux touristes. Ici, quelqu’un dort.
Lo x
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