Depuis trois ou quatre ans, tous les jours à partir de la mi-juillet, un tamia rayé grimpe habilement dans un cassissier, afin d’y cueillir un fruit. Il choisit le plus gros, l’apporte sur la première marche du patio et le croque avec sa petite bouche de rongeur. Puis il laisse le fruit, presque entier sur la marche et disparaît.
Le lendemain, je retrouve le petit fruit noir mangé au quart, sur la première marche du patio.
Le tamia ne se souvient pas que la veille, il s’est faufilé discrètement dans l’arbuste, y a cueilli un fruit, y a goûté, sans l’apprécier.
Et il recommence le même manège, sans cesse, sans mémoire surtout…
Lo x
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