…le jardinage. Depuis le week-end, j’ai le fessier pointé vers le ciel et la tête dans la terre noire; je jardine.
Il y a vingt ans, si quelqu’un m’avait dit que je jardinerais rendu à la retraite, je l’aurais envoyé péter dans les fleurs, c’est l’cas de le dire. Par contre, je n’ai pas l’intention de passer l’été le cul pointé vers les nuages; pour le système cardiorespiratoire, il y a mieux, comme le vélo, la marche, etc.
Ce qui est étonnant, c’est que cette activité nous rend invisibles aux oiseaux. Ils se sont approchés toute la journée; un merle, le bec garni de vers pour sa progéniture, un colibri a bourdonné très près de moi; des bruants qui picorent près de mes mains. Un peu plus et je me prenais pour le Pape Pie XII. Quand j’étais jeune, il y avait une photo de lui avec un oiseau sur le doigt. Je le trouvais tellement chanceux de pouvoir tenir un oiseau dans ses mains. J’étais certain que les oiseaux l’approchaient parce qu’il était pape, presque saint. Ça n’a aucun rapport avec la religion; ce n’est qu’une question d’intégration à la nature, de jardinage. Si vous écrivez le mot « mésange » dans le coin de recherche (supérieur gauche) du blogue, vous verrez que l’on peut tenir facilement une mésange dans nos mains, au Boisé de la Pointe St-Gilles particulièrement.
Bon, je dois vous laisser, il y a une binette, une pioche et une pelle qui m’attendent…
Lo x
Pie XII et son oiseau.
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