11 juin 2009

4007…

Je n’ai pas la berlue, nous ne sommes pas en l’an 4007.

Je ne suis pas un robot, j’utilise un clavier pour écrire, rien ne se fait encore par le pouvoir de la pensée, nous sommes bel et bien en 2009, toujours dirigés par charest le rouge et harper le bleu.

Le Québec est encore une province, l’essence coûte 1,07 $ le litre, le papier de toilette existe toujours, mes oreilles sont trop petites pour me permettre de voler, je sens la gravité tous les matins dans mes vieux genoux, la soupe Lipton guérit la grippe, GM est en faillite, Chrysler est désormais Fiat, Hummer est chinois, tout ce qui vie pollue, les oiseaux gazouillent, Marlène n’est pas numérique, les listes d’attentes des hôpitaux s’allongent, comme les patients dans les corridors. Il fait froid sur la Côte, il pleut depuis trois jours, la planète ne se réchauffe pas ici, elle est en désordre, les Canadiens de Montréal sont à vendre, PKP jette ses travailleurs du Journal de Montréal dehors et il veut acheter ce club de paresseux pour se faire du bacon, va-t-il jeter les joueurs dehors lorsqu’ils voudront négocier leur lucratif contrat? La mer est basse, elle subit encore et encore l’influence de la lune qui n’existe que dans mon imagination, les nuages la cachent, les crisse de nuages! Il y a encore des guerres, des soldats qui meurent, des enfants qui souffrent, des femmes qui subissent la violence des hommes qu’elles ont aimés, des parents qui perdent leurs enfants, des tout-petits qui font du cerf-volant avec leur père, des bonnes personnes comme Marc Boulay. Le temps, mon pire ennemi, mon meilleur ami, me rend à la fois heureux et malheureux. Il me donne la chance de vieillir amoureux de mon amoureuse, de continuer de passer du bon temps avec mes amis, mais hélas, il m’éloigne d’eux par l’usure. Je radote, rabâche, répète, ressasse, je le sais trop bien, mais ce chiffre me fait jazzer, m’intrigue, me surprend, m’interroge, me mélancolise.

Pourquoi donc ce titre, 4007?

Ce n’est pas une prédiction Nostradamussienne de la fin des temps, wow, quel mot!

Non, ce chiffre représente le 4007e message publié sur ce blogue; s’il n’y a pas de lecteur, il n’y a pas de publication.

Merci de me lire.

Lo x

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