21 janvier 2009

Patinage pathétique…

Je suis allé patiner hier soir au Parc des Pionniers.

Ça faisait une douzaine d’années que je n’avais pas patiné en patin à glace. L’été, je pratique le patin à roues alignées. Ce n’est pas la même chose, loin de là. En roues alignées, le mouvement est le même que le pas de patin en ski de fond.

Hier, j’ai ressenti le poids de mon âge. Au début, j’avais les guiboles molles; de la cheville au haut de la cuisse, tous mes muscles étaient tendus. Je devais avoir l’air aussi stable qu’une marionnette; comme si mes cordes avaient lâché. Pas fou, j’ai mis toutes les chances de mon côté. Je suis allé patiner très tard, afin d’être seul et de n’avoir aucun témoin de ma petite misère. J’ai apporté un bâton de hockey et une rondelle. Le bâton m’a servi comme troisième point d’appui, la rondelle est restée bien au chaud dans mes poches, accessoire inutile, s’il en est un, face à si grand défi.

À force de tourner, je commençais à retrouver mes repères musculaires, éloignés depuis tant d’années. J’ai essayé de faire des croisements de patins. Ouf… J’ai failli faire croiser mon doux visage avec le décor glacé. Entêté, j’ai continué d’essayer les croisements, sans grand succès.

Lors du retour en voiture, j’avais les jambes vraiment molles, mortes, caoutchouteuses. Ça a duré tout au long des quelques kilomètres qui me séparaient de chez moi.

Ce matin, au lever, ma démarche ressemblait à celle de Gary Cooper dans Le train sifflera trois fois, un western. Ça vous donne une petite idée de l’écart entre mes chevilles…

Lo x

1 commentaire:

linda a dit...

allo ti cousin tu te demandais a quand tes derniers souvenirs avec moi voila je ressemblais pas mal a ca quand je demeurais cher toi et que tu mavais appris a patiner quelle beau souvenir linda