19 novembre 2008

Moins six degrés Celsius…

Il faisait froid aujourd’hui. Très.

Pas dans mon cœur cependant. Je me suis levé en même temps que mon amoureuse. Comme lorsque je travaillais. Je suis en train d’apprivoiser le temps. Si grand, immense, si abstrait et concret à la fois.

Ma journée a débuté en bonne compagnie; un petit déjeuner avec Pierre Larue au resto l’Orange Bleue. Pas besoin de vous dire que le principal sujet de conversation était la photographie. Nous avons aussi parlé de retraite. Pierre est à la retraite depuis le printemps dernier.

Je lui disais que j’étais « speedé », comme si j’avais peur de ne pas tout faire maintenant alors que j’ai tout mon temps. Je suis distrait, en particulier lorsque je conduis. Je regarde partout, au cas où je rencontrerais les gens avec qui je travaillais. J’admire le paysage, les nuages, la couleur de la rivière Manicouagan. Même lorsque je travaille autour de la maison, je suis lunatique. Danger!

Pierre me dit que ça lui a fait la même chose et qu’avec le temps, tout cela s’atténue.

En après-midi, je me suis rendu à l’Étang des Mandres, prendre la photo si dessous. Il y avait un petit garçon avec sa mère qui lançait des cailloux sur la mince couche de glace. Ça faisait un drôle de bruit, un peu comme les sons que l’on entend dans les films de science-fiction. Moment charmant.

Qui ai-je rencontré par le plus pur des hasards sur le trottoir de bois? Pierre Larue.

On était dû.

Lo x

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