27 octobre 2008

Onze…

C’est le nombre de jours qu’il me reste à travailler.

Lorsqu’il fait beau le matin, l’envie de faire autre chose que de me rendre au travail, me ronge. Le premier geste que je pose au lever le matin, est de jeter un œil dehors, afin d’avoir une idée de la température qu’il fera dans la journée. Quand il fait mauvais, habituellement je file « slow food » et je préfère le confort de l’intérieur. Cependant, le contraire me jette dehors, soit pour de la marche, soit pour de la photo, ou encore pour aller réfléchir les fesses bien collées sur un banc, à regarder la mer. Malgré que je n’aie pas le pied marin, la regarder me fait rêvasser à des voyages sans fin.

Il y a aussi les oiseaux, tous les oiseaux, du plus grand au plus petit. Ça aussi ça fait rêver. Comme dans l’histoire de Jonathan le Goéland, j’aurais aimé avoir le pouvoir de voler, de me laisser porter par une douce brise ascendante et de voir le monde de haut.

Assis sur un banc, avec la mer comme paysage, j’adore écouter de la musique. Les baladeurs sont une belle invention. Dans un tout petit machin, gros comme un doigt de la main, on peut amener avec nous, les plus belles chansons des plus grands artistes.

Je sais bien que ça fait clochard, mais il y a des jours où j’ai le goût de m’étendre sur un banc, d’écouter la mer tout en regardant le ciel. Finalement, ça ne me prend pas grand-chose pour passer du bon temps; une belle température, un banc dans un parc, avec vue sur la mer, un baladeur.

Assez rêvé, demain je serai au travail, bien assis sur une chaise, avec un écran d’ordi comme horizon rapproché.

Le banc n’a qu’à bien se tenir, onze jours, c’est plutôt court.

Lo x

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