À Ottawa, les politiciens détestent que la population les ridiculise, que les gens doutent de leur honnêteté. Ils se plaignent d’être victimes du sarcasme des humoristes et de la population. Ils aimeraient être perçus comme l’élite de leur peuple.
Ils travaillent fort, doivent continuellement se déplacer entre leur circonscription et le Parlement. Leur travail est loin d’être assuré. Ils doivent se battre tous les quatre ans pour continuer.
À la Chambre des Communes, ils subissent les railleries et même les insultes de leurs collègues. Ils n’ont pas de vraie liberté d’expression, ils doivent suivre la ligne du parti qui parfois semble bien mince; pas de place pour les bonnes idées, sans avoir à lécher la main (je me retiens de dire autre chose) de leur chef. Pire, la population met en doute leur honnêteté, rien ne doit être plus blessant pour un être humain…
Pourquoi Brian Mulroney, un conservateur, a-t-il accepté de perdre son nom pour 300 000 $? Pourquoi le scandale des commandites d’il y a quelques années chez les libéraux?
Par la faute de quelques-uns, les politiciens méritent peut-être les doutes de la population, les sarcasmes des humoristes et les railleries de leurs collègues…
Lo x
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