24 septembre 2007

Steph…

À la suite de la déconfiture du Parti libéral, lors des dernières élections partielles, Stéphane Dion parle de changer d’image, il se dit une caricature de lui-même.

Je lui conseille plutôt de changer d’emploi. Il ne peut changer son image sans devenir quelqu’un d’autre. Peut-être devrait-il consulter un psy, qui le convaincra tout simplement de laisser tomber la chefferie de son parti et de faire autre chose, la culture des bégonias, des rhododendrons, certainement pas celle des lys.

Dion, bof…

Il est drabe, pâle, plate, comme un matin pluvieux de novembre. Son image ne passe ni à l’ouest du pays ni dans l’est.

Dion, pffffffff...

Je le considère comme un anti-indépendantiste, un pourfendeur du Québec, un traître à mon pays. Je déteste sa façon de parler, de titiller la lettre « T » comme un « téteux ». J’ai l’impression qu’il n’écoute pas ceux qui ont des idées opposées aux siennes, comme les indépendantistes, qu’il les prend tous pour des cabochons. Si, par le plus joyeux des hasards, quelqu’un me demandait de choisir un cabochon entre Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Richard Séguin, Paul Piché et Stéphane Dion, c’est Dion qui serait mon choix, sans hésitation.

J’essaie encore de comprendre par quel tour de magie il a été élu à la tête de son parti politique. Depuis le scandale des commandites, le Parti libéral me rappelle un bateau en perdition, c’est peut-être la raison de sa nomination, rien à perdre avec lui aux commandes.

N’empêche, je l’imagine, en train de jardiner, le cul pointant vers le ciel, les mains dans le compost, son guide du parfait jardinier, grand ouvert à ses côtés…

Lo x

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