Hier, en arrivant au quai de Ragueneau, le vent était très fort, désagréable. Il nous gardait le visage en grimace, toujours penché du côté de ses coups de fouets.
J’ai profité de la marée basse pour me rendre au bout d’une pointe, afin d’avoir une vue d’ensemble du paysage. La lumière étant plus belle du côté du soleil, je n’avais d’autre choix que de prendre les photos face au vent.
Marlène m’a suivi jusqu’au bout de la pointe, même si elle était chaussée de sandales de plage.
J’ai installé le trépied, plus bas que d’habitude, afin d’éviter qu’il ne se renverse; étant donné la puissance du vent, je n’avais pas le choix de bien le tenir.
Pour faire une photo panoramique, je prends quatre clichés, qui s’entrecoupent à environ 20 %, dans un mouvement de gauche vers la droite. Le côté drôle de l’affaire, c’est que je n’ai eu d’autre choix que de photographier Marlène, qui était assise à ma droite. Elle a donc fait partie du paysage, bien involontairement. Et l’idée m’est venue…
Pourquoi ne pas faire apparaître Marlène à deux reprises sur le panorama. Pas compliqué. Il s’agit de la photographier à ma gauche, pendant que je prends les deux clichés du milieu, elle se déplace rapidement vers ma droite, pour apparaître comme par magie sur le dernier. Il faut de la patience et de la ténacité. Pas évident de courir sur des pierres glissantes en sandales de plage, par un vent pareil.
Voici le résultat…
Lo x
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