5 septembre 2007

Errance…

Autant de vent, de pluie,
Comme un grand nettoyage sensuel,
Balaient cette âme mélancolique,
Creusant en son centre,
Son triste destin.

Autant de vent, de pluie,
Comme un ouragan intérieur,
Fouettent ce cœur larmoyant
Fixant dans cet être,
Un vide intenable.

Je le sens ainsi,
Cet homme sur le trottoir,
Ses yeux fixent le ciment,
Sans vie, livides,
Par autant de vent, de pluie.

Lo x

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