Le Palais Montcalm étant l’écrin, j’attendais impatiemment le joyau. Il est apparu, authentique, calme et serein, accompagné de son talentueux quatuor.
Poésie et musique ont ensuite pris toute la place. Un moment grandiose, qui m’a fait du bien. Énormément de bien. Comme une longue nuit de sommeil sans rêves, comme un déjeuner sur l’herbe. Une période de temps que l’on souhaite éternelle.
Je n’avais pas beaucoup écouté son dernier disque, comme si inconsciemment, je devais attendre ce moment de grâce pour le découvrir. Je me suis farci cinq heures de la tortueuse route 138, pour le voir, l’entendre. J’ai fait une grande place dans ma mémoire afin que ce doux moment puisse fermenter et devenir un indéfectible souvenir.
On a entendu du rock, du jazz, des ballades. On a écouté de la poésie italienne, l’artiste nous en traduisant le sens avant de nous la chanter.
Marlène a trouvé une ressemblance à tous les musiciens. Le contrebassiste a un petit air de Boom Desjardins. Le batteur me ressemblait, selon elle, lorsque j’arborais barbe et cheveux longs. Le guitariste est un sosie de l’acteur français Jean Renaud, et enfin, le joueur d’orgue à soufflet, de clarinette, de saxophone et de sac de papier, a la même bouille qu’un médecin de Baie-Comeau. Il a reçu l’ovation la plus nourrie du public, bien mérité d’ailleurs. Il excelle pour créer des ambiances, il a des instruments originaux, dont un bizarre d'accordéon, déposé sur une table, avec un petit panneau qu'il agite pour faire entrer de l'air, tout en pianotant sur le clavier. Le son de cette chose surprend.
Ce spectacle est la définition des mots poésie, humanisme, amour, générosité et bonheur.
Nourrissant, guérisseur.
Lo x
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