Pas de remède miracle!
Des spécialistes du domaine forestier de l'Université Laval évitent de laisser croire qu'une sylviculture intensive permettrait de remplacer une partie des pertes d'allocations forestières qu'a subies la région. De passage à Baie-Comeau pour un colloque organisé par la Chaire de recherche industrielle en sylviculture et faune, ils indiquent qu'il y a beaucoup de recherche à faire avant d'évaluer les volumes de bois qui pourraient être récupérés.
Spécialiste de la croissance de la forêt, David Pothier invite aussi les élus à être prudents avant de dire qu'il faut couper rapidement la forêt mature, une solution avancée par les élus et les industriels, qui affirment que les vieilles forêts seront détruites par le vent ou les feux si elles ne sont pas coupées rapidement. M. Pothier croit plutôt qu'il faut étaler la coupe sur plusieurs décennies.
« C'est pas tout les arbres qui meurent en même temps. Donc il y a toujours des arbres qui vont rester vivants même s'ils sont très vieux, restent vivants et en bonne vigueur. Et il y a une régénération qui se crée, de sorte qu'il y a un équilibre qui se fait après », explique-t-il.
Radio-Canada
Lo x
1 commentaire:
Bonjour,
J'aime beaucoup cette vision des choses : je suis moi même forestier, mais en France (je suppose que tout ceci se passe au Québec). Nous, nous avons l'habitude d'étaler les coupes, dans un soucis paysager, mais aussi d'étalement des recettes. En revanche, nous sommes obligés depuis quelques mois de faire des coupes très importantes pour des raisons sanitaires : des forêts arrivée à maturité sont en train de sécher, et si la récolte n'est pas faite rapidement, nous risquons d'avoir de sérieux problèmes... Les deux méthodes sont donc à méditer...
A bientôt !
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