Presse canadienne
Le contexte familial joue un rôle de première importance dans le développement de la dépression chez les enfants et les adolescents.
C’est le constat auquel arrive la Dre Lise Bergeron, psychologue et chercheure à l’Hôpital Rivière-des-Prairies et à l’Université de Montréal.
Une vaste enquête menée par la Dre Bergeron a permis d’identifier plusieurs caractéristiques psychosociales qui augmentent la vulnérabilité des jeunes à la dépression.
La chercheure constate notamment que les enfants de 6 à 11 ans qui vivent dans des familles mieux nanties ne sont pas à l’abri de la dépression. Ce résultat peut être expliqué notamment par un niveau très élevé d’attentes.
Par ailleurs, cette étude permet d’observer que les enfants dont les parents ont vécu des épisodes de dépression majeure au cours de leur vie sont plus susceptibles de présenter eux-mêmes des problèmes dépressifs.
Elle met aussi en lumière le rôle majeur de la relation parent-enfant qui, jusqu’à présent, avait été peu étudiée en lien avec la dépression des enfants et des adolescents. Il s’avère que les enfants dont les parents sont moins enclins à poser des gestes visant à leur démontrer leur soutien sont plus à risque de développer une dépression.
Les résultats de cette étude viennent tout juste d’être publiés dans le prestigieux Journal of Abnormal Child Psychology.
Cette recherche a été menée auprès de 2400 enfants du Québec âgés de 6 à 14 ans. Cette enquête est la plus importante du genre jamais menée au Québec à l’égard des troubles mentaux des enfants et des adolescents.
P.-S. : Intéressant...
Lo x
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