7 mars 2007

Muse, musique...

Je me suis acheté trois excellents disques, soit celui de Marie-Annick Lépine, Au bout du rang, le dernier de Zachary Richard, Lumière dans le noir et enfin, le disque d’un Néobrunswickois moins connu du nom de Mathieu D’Astous, dont le titre est Les méandres.

Pas besoin de vous dire que mes oreilles sont continuellement recouvertes d’écouteurs, gâtées de toute cette musique.

J'écoute présentement celui de la jeune Marie-Annick Lépine. Pour ceux qui ne la connaissent pas, elle est la violoniste des Cowboys Fringants. Son disque est une réussite sur toute la ligne, une œuvre douce, feutrée, tendre, pleine d’amour, de réalisme; du bonbon pour le cœur. Parole et musique se complètent comme Yin et Yan, ciel et soleil, loyauté et amitié.

Le disque de Zachary Richard frôle l’excellence. J’adore, je trippe sur la deuxième toune, La ballade de DL-8-53; de la musique jazz manouche qui traite de la disparition probable des bélugas du fleuve St-Laurent. J’aime aussi la sixième, O Jésus; une chanson très rythmée, un reproche fait à Jésus parce qu’il a laissé tomber les victimes du génocide du Rwanda. La neuvième, La promesse cassée, avec Francis Cabrel, est différente des autres, avec son style jazz de la Nouvelle-Orléans. Toutes les chansons de ce disque sont excellentes, un très bon achat.

Quand à celui de Mathieu D’Astous, ce n’est pas un disque récent, je l’ai découvert cet été en écoutant l’émission Pas le temps d’aller voir la mer, à la première chaîne de Radio-Canada. C’est grâce à l’animateur Jacques Beaulieu et à son recherchiste Philippe Coyne, que j’ai découvert ce jeune chanteur, avec son charmant accent acadien et ses textes des plus intéressants. J'aime bien la chanson Dernière messagère pour ses paroles, son entrain. J'aime aussi Ophélie et Un pied à terre, une douce ritournelle mélancolique. Ce disque est un excellent achat, je vous le recommande, vous allez surprendre vos amis.

Lo x

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