28 mars 2007

Dédé, dégage…

Allez Dédé, dégage. T’as perdu. T’as perdu la confiance de ton parti, t’as pas eu la confiance du peuple. Ça n’a pas cliqué entre toi et eux, et nous. Dégage. Cède la place de capitaine. Évite la mutinerie. Tu dis que tu as eu du courage, que tu en as encore, mais un voyage en solitaire ne sert à rien.

Tu es le chef du parti politique le plus difficile à diriger; comme un voilier à trois quilles, à deux gouvernails, à cent voiles. Il faudra maintenant en faire un voilier à une quille, un gouvernail et juste assez de voiles pour faire bon voyage par bon vent. Il faudra choisir un itinéraire réalisable, voir clair dans le télescope. Quelque chose de réel, avec des chiffres, de la terre. Du réalisme. Pas d’utopie.

La dernière régate a été merveilleuse pour un autre bateau, un bateau qui a failli couler par le passé. Qui voyage maintenant bien.

Dans ces temps de changements, nul n’est à l’abri d'une grosse tempête.

Constat réel, il y a du travail à faire sur le bateau, son itinéraire; surtout pas de sabordage en vue.

Il faut aussi trouver un autre capitaine. Dommage pour toi Dédé.

Lo x

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