Camil Marcoux...

Lu sur le site de Radio-Canada.

Le système de stabilisation du traversier Camille-Marcoux a subi des dommages légers jeudi soir à trois kilomètres du port de Matane. Le traversier est entré dans un champ de glace alors que les stabilisateurs étaient déployés en raison d'une mer passablement agitée.

Les stabilisateurs sont constitués de deux ailes d'acier de 5 mètres situées sous la ligne de flottaison. Ils sont déployés dans les grosses mers pour assurer plus de confort aux passagers. Il n'est pas exceptionnel de les actionner en hiver, mais il y a plus de risques de les endommager. C'est ce qui s'est passé jeudi soir.

Avec la tempête et une visibilité sur le fleuve d'à peine un kilomètre, le traversier a atteint un champ de glace avant que les marins n'aient le temps d'actionner la rentrée des deux grosses pièces d'acier.

Une fois le système hydraulique endommagé, il a fallu trois heures à l'équipage pour ramener les ailes d'acier manuellement dans le navire.

Le directeur de la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout, Paul Deschênes, assure que les dommages sont limités aux cylindres des stabilisateurs: « Ce sont des dommages intérieurs, il n'y a aucune fuite à la coque, c'est l'acier à l'intérieur qui supporte les cylindres ».

Après vérification, la Garde côtière a maintenu le certificat de navigabilité du traversier.

Il s'agit de la seconde fois que le Camille-Marcoux subit de tels dommages en trois décennies de navigation entre Matane et la Côte-Nord.

Par ailleurs, les élus de Port-Cartier réclament l'équité dans les tarifs de la Société des traversiers du Québec. Le conseil municipal déplore les coûts élevés des traversées entre la Côte-Nord et Matane. Il demande une révision complète de la tarification.

L'an dernier, les tarifs du navire Camille-Marcoux ont permis de financer près de 50 % des coûts d'opération du traversier, alors que les autres traversées au Québec n'étaient financées qu'à 30 % par les tarifs chargés aux passagers.

P.-S. : De plus, il serait important de parler de changer ce vieux traversier aux politiciens qui essaieront de nous charmer pour avoir notre vote lors des prochaines élections.

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