16 octobre 2006

Fermeture...

Je ne comprends pas ce qui se passe.

Le gouvernement du Québec s'est fait surprendre les culottes baissées par l'industrie forestière, d'aplomb et pas à peu près, jeudi dernier. Les décideurs n'ont rien vu venir alors que les industriels n'ont pas dit un mot et ont foutu à la porte plusieurs centaines de travailleurs.

Présentement les hauts fonctionnaires, les ministres et le premier d'entre eux (charest), travaillent pour essayer de démêler tout cela. Ils essaient de trouver des moyens pour aider l'industrie et j'espère, les travailleurs.

Les décideurs n'étaient au courant de rien, puis bang, un matin, les travailleurs sont mis à pied, sans leurs mots à dire, sans explication, et le plus triste, sans la moindre lueur d'espoir.

La gang de « Je suis près », étaient pas près, pis pas à peu près. Il me semble que ça fait un bout que l'industrie forestière boite et que quelqu'un qui a de la vision aurait dû voir venir les choses. Suis-je trop exigeant? Possible... M'ande pardon!

Peut-être que tout cela est une forme de chantage qui se fait sur le dos des travailleurs. Exemple, si on ferme boutique en mettant tout le monde à pied, le gouvernement va baisser le prix du mètre cube de la matière ligneuse, subventionner davantage l'industrie (subtilement, on s'entend), restructurer, les proprios des scieries vont renégocier les conventions à la baisse et on va repartir les usines avec quelques travailleurs en moins, afin de continuer à faire du foin avec le boi$ des québécoi$. J'sai pas, j'divague peut-être... M'ande pardon.

Il faut dire de ce gouvernement qu'il se mêle de ce qui ne le regarde pas (Orford) et qu'il ne démêle pas ce qui le regarde.

Lo x

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