La maladie du pouvoir…

Rarement les gouvernements occidentaux ont fait de l’environnement un enjeu majeur dans leurs discours. L’économie, la guerre au terrorisme, l’inflation, l’emploi sont davantage leur panacée. Habituellement, les politiciens butinent la populace, parlant de ceci à Saint-Ceci et de cela à Saint-Cela. En mots plus simples, ils tiennent toujours un discours électoraliste qui doit leur permettre de rester au pouvoir ou d’y accéder, de plaire aux électeurs, selon l’endroit où ils sont.

Chez ce genre d’individu, le pouvoir est un mal inguérissable, une sorte de toxicomanie inconsciente, dont fait partie l’alcoolisme, la dépendance aux drogues, au jeu, le workoolisme. Je crois qu’il existe une pathologie non-déclarée et tout aussi dangereuse, la maladie du pouvoir.

En anglais ça se prononce power trip. En français, je n’ai rien trouvé pour identifier ce genre de pathologie propre à l'homme.

Je dévie.

La raison de l’existence de ce texte, tient au fait que dernièrement, deux politiciens importants accordent une attention marquée face au réchauffement climatique. Il s’agit de l’Américain Arnold Schwarzenegger et du Britannique David Cameron. On peut ajouter à cette liste, le sénateur John McCain. Il semblerait que le vert est de plus en plus à la mode en politique et n’est plus le fait des partis de gauche.

Le costaud gouverneur de Californie, l’État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis, s'est engagé à une réduction de 25 % des émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport à 1990, l'année de référence.

Au Royaume-Uni, le conservateur David Cameron plaide pour l'instauration d'une loi engageant le gouvernement à réduire chaque année les émissions de gaz carbonique jusqu'en 2050.

Moi je doute de l’intérêt que porte Arnold Schwarzenegger pour l’environnement. Je le soupçonne fortement d’être aussi assoiffé de pouvoir que de gros muscles. Il roule en jet privé, encourage la production du Hummer, la bagnole la plus polluante des États-Unis.

Pour avoir des votes, ces messieurs pourraient-ils passer du rouge (Schwarzenegger) ou du bleu (Cameron), au vert? Le vert n'est-il pas la couleur d’un bulletin de vote?

Personnellement, j’ai un doute bien installé dans ma naïve réflexion.

Lo x