Il y a des parties de la route 132 où il faut des talents de pilotes professionnels juste pour réussir à rester sur la chaussée. Pas d'accotement, revêtement cahoteux, courbe tortueuse, en pente. En fait, tout ce qu'il faut pour se péter la fiole.
Un véhicule qui me précédait a perdu une bicyclette. Celle-ci a fait tonneaux, pirouettes, cascades pour finalement finir son embardée au centre da la chaussée, au bas d'une légère pente.
Malgré le clignotement des phares, les sons de klaxon répétés, le conducteur n'a jamais bronché.
Après avoir garé ma voiture sur un semblant d'accotement, je me suis précipité vers la bicyclette défunte, pour l'enlever de la route évitant ainsi un événement fâcheux.
Le monsieur à qui appartenait la bicyclette, s'est dirigé vers moi, peu fier de lui, pour me remercier. Je lui ai demandé s'il avait vu ou entendu tout le tintamarre que j'ai fait pour le prévenir. Il m'a répondu, l'air penaud : « Je n'ai jamais vu ni entendu vos signes, j'étais concentré à garder mon véhicule sur la route, tellement elle est mauvaise ».
Sa compagne avait l'air fâché. Sa bicyclette est kapout.
Parions que le pauvre monsieur devra se contenter de faire du jogging au côté de sa douce.
Lo x
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