Presse Canadienne (LAVAL)
Les directeurs de la protection de la jeunesse sont inquiets de voir la population perdre confiance face au système devant la multiplication de documentaires embarrassants à l'endroit du réseau.
En présentant le bilan 2005-2006 des directeurs de la protection de la jeunesse lundi à Laval, la directrice de Montérégie, Sonia Gilbert, a reproché aux personnages publics qui s'en prennent à la DPJ de tenter de saboter la crédibilité du réseau.
Elle a fait valoir que la confiance du public est tout de même encore présente puisque le nombre de signalements a augmenté de près de 10 pour cent en 2005-2006, pour atteindre 68 036 et que le nombre de signalements retenus pour une intervention a augmenté, lui, de 13,5 pour cent.
Cette augmentation marquée est attribuable, selon la DPJ, à une plus grande sensibilisation de la population, ainsi qu'à une détection plus rapide des cas, mais aussi à une réduction de la prévention de première ligne par d'autres réseaux, notamment le milieu scolaire. Mme Gilbert souligne que les ressources professionnelles comme les psychologues, orthophonistes et ergothérapeuthes en milieu scolaire sont insuffisantes et surtaxées, de sorte que les cas s'alourdissent et que les enfants aboutissent à la DPJ parce qu'ils n'ont pas eu le soutien requis à temps, une situation inacceptable selon elle.
Malgré tout, 85 pour cent des parents impliqués sont satisfaits du travail de la DPJ, selon des enquêtes internes.
Les directeurs avertissent toutefois les réseaux qu'ils devront s'impliquer davantage dans le processus d'intervention afin d'éviter un alourdissement des cas, d'autant plus que la Loi 125, dont l'adoption est imminente, resserrera les critères en vertu desquels la DPJ peut retenir un signalement.
De toute façon, selon Mme Gilbert, toute la société doit se responsabiliser face à la protection des enfants et cesser d'attendre que l'Etat s'en charge.
P.-S. : Tout à fait en accord avec Mme Gilbert.
Lo x
3 commentaires:
Il est fort possible que des enfants de la DPJ soient marqués au fer rouge; tout se passe souvent en amont. Par exemple, un enfant abandonné par ses parents, la DPJ ne peut le guérir, elle ne fait qu'en «prendre soin» à la place de ses parents. Son abandon est inguérissable, mais il faut que quelqu'un s'en occupe et c'est la DPJ. Ce que je connais de la DPJ ici sur la Côte-Nord, les gens travaillent consciencieusement et ils font du mieux qu'ils peuvent.
De toute façon, selon Mme Gilbert, toute la société doit se responsabiliser face à la protection des enfants et cesser d'attendre que l'Etat s'en charge.
« P.-S. : Tout à fait en accord avec Mme Gilbert.
Lo x »
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Moi aussi. À preuve, visitez notre Forum spécialisé dans le domaine en suivant ce lien...
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Ainsi, vous constaterez qu'une multitude de Magistrats à la grandeur du Québec ne sont pas dupes.
Annoncez à tous la Bonne Nouvelle en Faveur des Enfants, est mon Souhait pour 2009. C'est le seul moyen selon moi de mettre un terme une bonne fois pour toutes à cette exploitation «diabolique» des Enfants «à notre honte à tous». Pour reprendre deux expressions très pertinentes de l'Honorable sénateur Anne C Cools. Au fait, je pense que madame Gilbert est aux faits de ce que je fait?
Pour la confiance dans la DPJ c'est pas très fort sur notre bord.
Une chose est sûre, on ne tente surtout pas de « s'en prendre à la DPJ de tenter de saboter la crédibilité du réseau.», mais de mettre un terme une bonne fois pour toutes à cette «oeuvre du diable» «à notre honte à tous».
PapaThème, alias pour la protection des Enfants
Comment peut-on dire que la DPJ est là pour aider les enfants, quand même ma fille de 11 ans, m'a confié ne pas avoir confiance en la DPJ car elle dit qu'ils essaient de lui faire dire ce qu'ils veulent bien entendre ou croire ????
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