Il pleut, il pleut bergère, gailelonlalouriiiiiiiiiiiiiii.
Que d'eau!
Vendredi, en partant pour Chicoutimi, on a lavé l'auto tout le long du trajet. Pluie diluvienne, torrentielle.
Les cormorans étaient debout sur les minuscules rochers, serrés les uns contre les autres, pour se protéger de cette flotte glaciale. Les outardes, nombreuses à ce temps-ci sur le bord du fleuve, étaient inactives, ralenties dans leur gavage quotidien.
Sur la route, c’était dangereux; roulières gorgées d'eau égalent danger d'aquaplanage. Il y a toujours un finfin qui semble tout voir du haut de son gros pick-up polluant. Il dépasse à gauche une longue file de voitures, même s'il y a ligne double et que la visibilité est réduite. Ça me fait peur; je m'imagine tordu, dans un amas de carcasses de voitures déchirées, les gens gémissants, entouré de fractures ouvertes et de vapeurs de pétrole explosives. Je crois que ce genre de situation n'effleure même pas l'esprit du finfin au gros pick-up. Au volant de son char d'assaut, il se fout bien des autres.
Peu importe...
Ce court voyage nous a permis de retrouver Jojo et Louis. Jojo étant la sœur-amie de Marlène, Louis l'amoureux de Jojo. On a partagé bon temps, bonne bouffe et fous rires. On a aussi fait des projets de camping sur la Côte-Nord, probablement à Havre-Saint-Pierre et Natashquan.
Au Resto Spag, rue Racine, j'ai découvert une belle association culinaire; la pomme Délicieuse et le confit de canard, en salade, arrosée d’une vinaigrette balsamique, le tout servi en entrée. Miam!
Côté photo, ce fut plutôt terne. J'ai pris quelques clichés de la petite maison blanche qui a résisté au déluge et c'est presque tout. Comme d'habitude, j'en ai laissé filer quelques-unes lors du voyage de retour, par paresse et surtout par empressement. Il y avait une lumière rare, un mélange de soleil violent après un orage torrentueux. La route brillait, phosphorescente sur fond de forêt vert foncé. Contraste étonnant.
Rien de perdu, je me suis rempli les yeux.
Lo x
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