18 avril 2006

La place du français au Canada...

Graham Fraser, correspondant parlementaire à Ottawa pour le Toronto Star, dénonce le fait que des fonctionnaires fédéraux ne soient pas capables de s'exprimer en français.

Dans un essai intitulé Sorry, I don't speak french, le journaliste anglophone accuse les institutions fédérales et les universités du Canada anglais de ne pas donner au français toute la place qu'il mérite.

Le journaliste trouve absurde que certains ministres ne sachent pas s'exprimer correctement en français. Il reproche également au gouvernement d'embaucher des fonctionnaires unilingues anglophones à des postes bilingues.

Il fait porter une partie du blâme sur les universités anglophones, qui n'insistent pas assez sur l'apprentissage du français, traité comme une langue étrangère enseignée dans les cours de littérature. Son livre se veut un avertissement aux Canadiens anglais puisque, selon lui, la question linguistique est toujours d'actualité et menace l'intégrité du pays.

P.-S. : Plus ça change plus c’est pareil. J’aurai bientôt cinquante-cinq ans et depuis mon enfance, je constate que l’évolution du français au Canada a stagné, sinon régressé. Si on écoute le sénateur Jean Lapointe, lorsqu’il parle des deux solitudes, l’avenir est plutôt gris. Si jamais le Québec se sépare, mea culpa les dinosaures anglais, ceux qui ont peur de toute forme de changement, d’évolution. Ils auront ce qu'ils méritent; un pays atrophié.

Lo x

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