8 avril 2006

La montagne...

Le gouvernement peut bien acheter toutes les terres basses autour du mont Orford, il ne pourra remplacer la valeur écologique qu'il perd en vendant le sommet.

Les écosystèmes ne sont pas interchangeables, affirment ces éminents spécialistes. Dans le cas du parc du Mont-Orford, la perte de la montagne ne peut être compensée par l'achat de terres basses dans un autre secteur de la région.

L'altitude du sommet rend le mont Orford unique, la seule montagne de la région permettant de conserver un exemple de cette transition altitudinale entre la forêt méridionale et la forêt boréale et donc de remplir la mission de conservation du parc.

Il est impérieux que le gouvernement du Québec fasse marche arrière, qu'il adopte des politiques de développement cohérentes avec ses propres lois... et qu'il comprenne qu'il ne s'agit pas de protéger pour protéger mais bien de protéger un territoire particulier à cause de son importance écologique.

Le parc du Mont-Orford ne protège que 58 km², alors que tout le reste de l'Estrie est disponible pour permettre des projets de développement. Les condos sont remplaçables et déplaçables! Pourquoi ne pas les construire à l'extérieur du parc? Les écosystèmes particuliers du mont Orford, quant à eux, ne sont ni remplaçables ni déplaçables.

Ce texte est une réflexion de ces personnes et de quelques autres :

Catherine Potvin, de l'Université McGill, Don Thomas, doyen de la faculté des sciences de l'Université de Sherbrooke, Andrew Gonzalez, titulaire de la chaire de recherche du Canada en biodiversité, Jacques Brisson, de l'Université de Montréal, et Christian Messier, de l'UQAM.

Ils ont adressé une lettre au premier minustre jean charest et au minustre claude béchard.

P.-S. : L'injustice, l'insignifiance, la corruption et la petitesse se définissent en un seul mot : jean charest. Chaque fois que cet homme bouge, ses amis s'enrichissent et le Québec recule.

Lo x

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