La Normandie pourrait inspirer la Côte-Nord.
À la lumière de la présentation de la délégation de la Normandie, à Sept-Îles, lors de la dernière édition du Forum sur la pêche et l'aquaculture de la Côte-Nord, les promoteurs maricoles estiment que cette expérience pourrait largement profiter à leur industrie naissante.
En Normandie, l'industrie maricole a explosé à la fin des années 70. La côte normande, qui s'étend sur 700 kilomètres, produit 27 000 tonnes de produits marins, dont 16 000 tonnes de moules. En comparaison, la région produit moins de 15 tonnes de produits de la mer sur un littoral de 1300 kilomètres.
Le responsable de l'aquaculture en Normandie, Arnaud Méar, estime que la Côte-Nord devrait s'inspirer de l'expérience européenne: « Le secteur maricole pour la production de moules est peu développé. On a certainement beaucoup à apporter pour la Côte-Nord sur ce domaine.»
Au fil des ans, la mise en marché en Normandie est devenue un objectif majeur.
Selon la directrice de l'Association des pêcheurs, Catherine Paul, les mariculteurs du Québec doivent aussi de préoccuper de problèmes comme le développement de nouvelles techniques de conditionnement des produits, de la valorisation et de la qualité des produits.
Pour le directeur régional du ministère des Pêcheries du Québec, Yvon Forest, des parallèles sont aussi à faire dans la gestion de la ressource: « Des associations de pêcheurs sont pratiquement en cogestion de la ressource avec l'équivalent de Pêches et Océans en France. Ça, c'est intéressant. »
Le ministère tentera d'intéresser les pêcheurs et des transformateurs de la Côte-Nord à participer, en avril, à une mission en Normandie.
P.-S. : Ce serait très intéressant pour toute la Côte-Nord de développer la mariculture. L’avenir des travailleurs forestiers est précaire, serais-ce une solution pour eux?
Lo x
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